Séjour en Guadeloupe

Bonjour à tous.

Hé oui, la paresse, mais à la demande générale, voici une mise à jour.

Suite à notre arrivé en Guadeloupe, beaucoup de chose nous sont arrivées. Premièrement, la cousine de Lucie et son conjoint nous ont offert de s’occuper de leur maison pendant 6 semaines pendant leur visite au Québec. Vous en conviendrez, maison, piscine, air climatisé, voiture. Assez dur de refuser !!!. Chose dite, chose faite. Nous sommes redevenus terrien et, pour cette période, j’ai redécouvert les plaisirs de couper le gazon, de nettoyer la piscine et d’effectuer de menus travaux de maison. On ne peut passer sous silence que nous sommes dans une colonie française composée d’environ 10% de Blancs et le reste de Noirs ou Métis (Blacks comme disent les Français). La langue principale est le français, suivie du créole. Je rencontre beaucoup de difficultés à me faire comprendre !!!, on me demande quelle langue je parle, ce qui me met dans un certain état. Poliment, je leur réponds Québécois français, et là, surprise (ha oui, nous avons cru reconnaître cet accent). Lucie se marre beaucoup en voyant les signes d’incompréhension de mes expressions, et selon elle, je parle beaucoup trop vite. Ils la comprennent mieux que moi. Alors maintenant, c’est elle qui parle. On a même vu à la télévision des émissions du Québec sous-titrées (il faut le voir pour le croire). Heureux de se retrouver dans une ambiance française mais…. On s’habitue à leurs expressions particulières et à un mode de vie différent. Il fait beau et chaud donc, la plupart des commerces ferment entre midi et 2 heures. Le dimanche, tout est fermé sauf exception. Les gens se promènent avec leur baguette de pain à la main. Le soleil se lève très tôt 5 heures et se couche vers 18h30. Il n’en reste pas moins que ce sont des gens très accueillants et gentils. On s’aperçoit aussi qu’il y a très peu de grosses voitures, 95% sont de toutes petites autos économiques dont les modèles ne sont pas disponibles au Canada (cherchez l’erreur). En ce qui concerne le coût de la vie, pour nous c’est plus dur car on est en Euro, soit 1.60 à 1.65 % de plus. Coté nourriture, on ne trouve presque pas de produits américains, car ils sont très protectionnistes et tout est importé de France. Ok pour le cours d’histoire.

Durant cette période, Karine, ma fille, nous apprend qu’elle va venir nous rejoindre sous peu et nous décidons de l’attendre pour visiter l’île. Au retour de la cousine, nous retournons sur Marie Galante. Le cousin me demande si je veux bien travailler pour lui pour le temps d’un contrat. C’est l’une des raisons pour laquelle nous avons reporté notre retour au Québec de 3 semaines. Avant notre départ, il a fallu préparer le voilier en prévision d’un ouragan possible lors de notre absence. C’est-à-dire, tout enlever ce qui peut prendre au vent, bimini, dodger, éolienne, antenne ; doubler les amarres, protéger les cotés du bateau par des pneus, fermer tous les passe-coques, etc... À notre retour du Québec, nous sortirons Marie Galante de l’eau pour un bon carénage, mettre un nouvel anti-fouling et faire un bon nettoyage général. Vers la mi-novembre, nous allons quitter la Guadeloupe pour retourner aux Îles Vierges Britanniques en passant par Antigua, que nous n’avons pas encore visité. Nous serons dans cette région (B.V.I.) jusqu'à la fin mars ou avril. Par la suite, direction sud : la Dominique, la Martinique, St-Vincent, St-Lucie et les Grenadines.

Pour le moment, Marie Galante est en sécurité à un quai de la marina du Bas-du-Fort (Pointe à Pitre) qui compte près de mille bateaux de toutes sortes. Toutes les facilités sont à proximité. Pour ceux qui s’inquiètent de la saison cyclonique, à cette date, aucune tempête tropicale n’a affecté la Guadeloupe. Les températures sont dans les 30 degrés et plus le jour et la nuit 25 à 28. Nous avons presque toujours une légère brise au bout du quai, ce qui est quand même confortable, à notre grande surprise. Cependant, lorsque le taux d’humidité augmente, on sue sans faire d’effort physique.

Voici donc un résumé de nos visites touristiques faites en Guadeloupe.

Basse Terre

On débute notre visite de cette partie de l’ile en passant par les chutes du Carbet. Il y a 3 chutes au total, magnifique sentier bien aménagé qui nous amène à un petit pont suspendu qui malheureusement est fermé depuis le dernier tremblement de terre. On voit la 2ème chute au loin, mais pour s’y rendre, on parle d’une marche de quelques heures dans la forêt tropicale. Nous y retournerons peut-être lorsque nous serons mieux équipés, eau, nourriture etc. Par la suite, on passe par Trois-Rivières. J’aurais aimé arrêter au parc archéologique des roches gravées, mais celui-ci est fermé pour rénovation. De cette ville, on a une vue spectaculaire des Saintes. Nous suivons la route au sud en passant dans Basseterre et nous nous rendons à la caféière de Beauséjour. C’est une habitation du XVIIIe siècle. Nous visitons un jardin créole et on nous parle de l’historique de la culture du café. Cette plantation est située au cœur des montagnes et le paysage est époustouflant en suivant la route sinueuse et très étroite

Lors d’une autre journée d’excursion, nous partons du coté nord de la Basseterre. Nous nous arrêtons à presque toutes les plages qui sont sur notre route. On revoit la ville de Deshaies, notre première nuit en Guadeloupe. On continue de rouler sur la côte et on monte ensuite vers le Parc des Mamelles. Une vue superbe de l’île nous apparaît au sommet du Morne à Louis. On s’arrête ensuite à la cascade aux Écrevisses. Encore une fois, petit parc bien aménagé et des gens se baignent dans le bassin alimenté par une petite cascade d’eau douce. On est en pleine forêt tropicale. On ne se lasse pas de regarder le paysage.

Et voilà, nous avons fait tout le tour de cette région qui forme l’une des ailes du papillon qu’est la Guadeloupe.

Grande Terre

On débute notre visite en passant par Morne-à-l’eau où se trouve un édifiant cimetière aux tombeaux en damiers de faïence blanc et noir. On se croirait dans un mini-village. On se dirige ensuite vers Petit Canal où se trouve un escalier construit par les esclaves : « Les marches des esclaves ». On passe ensuite par le petit port de pêche artisanal de Port-Louis et on dîne dans un petit resto créole très sympathique sur le bord de la plage. Plus tard, on arrive à la Pointe de la Grande Vigie. Et là, encore une fois, une vue spectaculaire du haut de cette falaise. Un sentier bien aménagé nous y amène. On poursuit notre route en passant par des endroits qui portent des noms évocateurs comme la Porte d’Enfer (lagon abrité des vagues) et Trou Madame Coco. Un arrêt à la petite ville du Moule et retour à la maison en passant par les Grands Fonds, petite route à l’intérieur des côtes.

Notre seconde journée de visite nous amène à la Pointe des Châteaux en passant par la petite ville de Sainte-Anne, très animé et aussi touristique, et Saint-François, qui abrite une marina reconstruite et moderne. Au bout de cette route, un autre paysage extraordinaire nous attend. On monte un sentier qui se rend près de la croix d’où on peut apercevoir les autres petites îles qui font partie de la Guadeloupe telles : La Désirade, Petite Terre et aussi Marie Galante.

Bains de Sofaia

Endroit conseillé pour une thérapie rhumatismale. On nous avait dit que c’était un bain d’eau sulfureuse (wow), et très couru par la population locale. À notre arrivée, il y avait quelques voitures sur place et on commence à chercher ce fameux bain. On remarque un bassin de bois d’où coule de l’eau d’un tuyau comme une douche. Quelques personnes s’y trouvent. Nous croyons que se sont des douches pour se rincer, mais non, voilà c’est ça, à notre grande surprise. Naturellement, nous étions déçus, car nous nous attendions à quelque chose de plus exotique sinon érotique. N’en reste pas moins que nous avons essayé quand même cette douche qui en effet, sent le souffre mais sans ressentir aucun changement corporel quelconque. Ce fût quand même agréable, car encore une fois, les paysages pour s’y rendre étaient magnifiques.

Les plages

À quelques reprises, nous sommes allés à la plage Caravelle tout près de St-Anne. De là, nous voyons clairement, par beau temps, l’ile de Marie Galante ainsi que la Dominique. Souvent, à notre retour, je disais à Lucie et reconnaissait la chance que nous avions de vivre ce style de vie et comment il serait agréable de pouvoir partager avec vous ces moments particuliers. D’autres plages ont été aussi visitées telles celle de l’Anse Tarare (plage naturiste), celle d’un hôtel fermé pour rénovations près de Sainte-Rose. De très nombreuses plages se trouvent tout le long des côtes, quelques-unes très fréquentées, d’autres plus sauvages. Il y en a pour tous les goûts.