Saint-Martin

Du 16 décembre au …..

Nous sommes revenus à St-Martin pour y passer la période des fêtes et voir Karine qui s’y trouve déjà. Après une navigation de 18 heures, par mer souvent agitée, nous sommes enfin arrivés vers 21h00 dans le noir dans la baie de Marigot. Nous sommes ancrés assez loin des autres bateaux et après un souper vite fait, dodo bien mérité. Mais ce fut très rouleur et avons eu beaucoup de difficulté à dormir. Le lendemain, nous changeons d’endroit pour se rapprocher de la ville. Karine vient nous rejoindre et ce fut de belles retrouvailles père-fille. Comme elle a une voiture, nous pourrons en profiter pour revoir cette île que nous avons beaucoup aimée.

Nous essaierons de nous mettre à jour pour le blogue et les photos car depuis notre retour en Guadeloupe, l’accès Internet était plus ou moins facile.

Antigua

Du 12 au 15 décembre

Départ vers Antigua dès le lever du jour. Nous avons subi quelques grains, dont deux, un peu plus sévères. Comble de malheur, un hublot était mal fermé dans notre chambre et nous avons eu tout un dégât d’eau salée. Le matelas était trempé, mon linge et certains papiers. Une chance que l’on s’en est aperçu assez tôt et ce fut une bonne leçon pour moi. Dès notre arrivée à English Harbour, pendant que Richard s’occupe des douanes, je sors tout dehors pour séchage. Ça prendra deux jours au matelas pour finir de sécher.

Le lendemain, on va visiter St-John’s (la capitale) en autobus local. C’est une tout autre culture que celle de la Guadeloupe : habitations, routes, gens, etc…





Nous sommes ancrés près du Nelson’s Dockyard. C’était la fin d’une régate de méga-voiliers tous plus beaux et plus gros les uns que les autres. Un régal pour les yeux. De plus, à cet endroit, de vieux édifices biens conservés donnent beaucoup de charme à cette marina. Il y a même un sentier qui nous mène au haut d’une colline d’où nous aurons une vue superbe de l’île de Monserrat. Nous nous promettons de nous arrêter plus longtemps la prochaine fois car d’après les revues, il semble y avoir de très belles plages et de beaux mouillages.

Guadeloupe - Deshaies

Du 9 au 11 décembre

Après être allés salués la cousine et le cousin la veille, on quitte notre marina vers les Saintes. On fait un petit tour à pied du village et comme le mouillage est très rouleur, on se dirigera vers Deshaies plus rapidement que prévu. On y retrouve un autre couple français, Francis et Joëlle de Paquito. Apéro sur l’un et sur l’autre.



Avant notre départ vers Antigua, je tiens absolument à aller visiter le Jardin Botanique. Après une marche d’une vingtaine de minutes toute en hauteur et un peu trempée de sueur et de quelques averses, j’y arrive enfin. Ce sera une visite qui vaudra les 14 euros pour l’accès. On y fourni même les parapluies pour la durée de la visite. Les sentiers sont bien aménagés à partir d’un étang aux nénuphars. Il y a beaucoup d’arbres exotiques, une voilière de Loris, des cascades, des flamands roses, un rat qui me rappelle des souvenirs pénibles, un très coloré village de perroquets, un jardin de cactus et beaucoup d’autres fleurs

Guadeloupe - Carénage

Du 22 novembre au 11 décembre

Nous arrivés à l’heure prévue à Pointe-à-Pitre. Nous avons du prendre un taxi pour se rendre à la marina puisqu’il ne restait plus de voitures de location à bas prix. Dès notre arrivée sur Marie Galante II, pose du bimini et dodger pour la nuit. Le lendemain, bôme replacée, génois et grand voile remis en place et réinstallation de tous les cordages. Marie Galante aura besoin d’un bon nettoyage, intérieur comme extérieur car j’ai retrouvé de minimes tâches de moisissures. Mardi matin, direction zone technique pour procéder au carénage et mise de l’antifooling. Dès la sortie de l’eau, Richard s’est mis à enlever l’énorme couche de coquillages qui s’était formée depuis presque 5 mois. Le plus gros est fait et notre voisin, qui est en train de restaurer un vieux bateau, nous dit que ça ne vaut pas la peine de se faire chier à poser nous-mêmes la peinture antisalissure et nous réfère à Pascal qui nous le fera au fusil et que nous n’aurons qu’à préparer la coque. Pascal nous sert de conseiller technique pour procéder aux différentes étapes. Mercredi matin, on finalise le carénage au grattoir. On est tous les deux très, très sales. Richard a bousillé deux beaux T-shirts. On demande ensuite à notre Pascal si c’est OK. Et non, il faut tout enlever les traces verdâtres avec jet d’eau sous pression. Pas OK encore. Alors, ce sera au papier sablé. On commence et ça fait beaucoup de poussières noires. Un autre voisin nous conseille plutôt d’utiliser un papier sablé à l’eau et de le faire en arrosant la coque. Super, ça fonctionne très bien. Mais l’eau dégoutte sur nous et nous sommes encore plus sales que mardi, Je me demande comment on travaille, car nous sommes les seuls à être tachés de partout. Le pire semble être terminé et une bonne douche nous ravigote. Après lavage de la coque, mise en place de plastique protecteur pour la pose de la peinture enfin.

Il faut dire aussi que c’est assez désagréable d’être en hauteur, à part la vue superbe de la marina. Monte et descend l’échelle plusieurs fois par jour. De plus, nous sommes directement sous un poteau d’éclairage de la zone. Il fait clair la nuit. Par contre, nous avons fait la connaissance d’un couple français charmant, Pierre et Marianne d’Amzher Zo, qui procédaient au même travail que nous. Ils vivent en Martinique et nous nous promettons de nous revoir lorsque nous y passerons l’an prochain, car Pierre porte le même nom de famille que Richard. Un vrai petit cousin et pince sans rire.

Enfin, c’est terminé et nous retournons au quai des visiteurs pour le reste de notre séjour avec accès à l’eau chaude sur notre bateau. Nous pourrons finaliser tranquillement notre grand nettoyage avant de continuer notre aventure.

Lors d’une journée de repos, nous allons visiter le Parc Archéologique des Roches Gravées à Trois-Rivières. Ce parc était en rénovation en juillet dernier. « On y découvre, au milieu d’un chaos de roches volcaniques et d’une végétation luxuriante, les étranges témoignages laissés sur la pierre par les Indiens Arawak, occupants de l’île avant les Caraïbes. » Et c’est vrai.

Séjour à Montréal

Du 20 septembre au 21 novembre

Nous avons eu la chance de revoir beaucoup de personnes qui nous tenaient à cœur. En plus de la famille, nous avons revus nos copains de la jetée 30 et demi de la Marina de Lachine, des amis du tir à l’arc de LaSalle, des collègues de travail de Charles LeMoyne, et autre amis. Nous avons eu aussi la chance de souper avec des compagnons de voyage de l’intracostal : Marie-Claude et Sébastien de Born Free III et Karine et Mario de Victoria V. Que de beaux souvenirs. En raison de notre séjour prolongé, j’ai eu la chance de pouvoir assister au souper de retraite de Lise, une amie et complice. En fin de compte, nous sommes restés 10 semaines au lieu des 4 prévues. Après quelques péripéties médicales pour Richard, nous avons eu le OK du médecin pour repartir vers le soleil. Et, dès notre départ de Montréal, il s’est mis à neiger.