Saint-Martin

Du 16 décembre au …..

Nous sommes revenus à St-Martin pour y passer la période des fêtes et voir Karine qui s’y trouve déjà. Après une navigation de 18 heures, par mer souvent agitée, nous sommes enfin arrivés vers 21h00 dans le noir dans la baie de Marigot. Nous sommes ancrés assez loin des autres bateaux et après un souper vite fait, dodo bien mérité. Mais ce fut très rouleur et avons eu beaucoup de difficulté à dormir. Le lendemain, nous changeons d’endroit pour se rapprocher de la ville. Karine vient nous rejoindre et ce fut de belles retrouvailles père-fille. Comme elle a une voiture, nous pourrons en profiter pour revoir cette île que nous avons beaucoup aimée.

Nous essaierons de nous mettre à jour pour le blogue et les photos car depuis notre retour en Guadeloupe, l’accès Internet était plus ou moins facile.

Antigua

Du 12 au 15 décembre

Départ vers Antigua dès le lever du jour. Nous avons subi quelques grains, dont deux, un peu plus sévères. Comble de malheur, un hublot était mal fermé dans notre chambre et nous avons eu tout un dégât d’eau salée. Le matelas était trempé, mon linge et certains papiers. Une chance que l’on s’en est aperçu assez tôt et ce fut une bonne leçon pour moi. Dès notre arrivée à English Harbour, pendant que Richard s’occupe des douanes, je sors tout dehors pour séchage. Ça prendra deux jours au matelas pour finir de sécher.

Le lendemain, on va visiter St-John’s (la capitale) en autobus local. C’est une tout autre culture que celle de la Guadeloupe : habitations, routes, gens, etc…





Nous sommes ancrés près du Nelson’s Dockyard. C’était la fin d’une régate de méga-voiliers tous plus beaux et plus gros les uns que les autres. Un régal pour les yeux. De plus, à cet endroit, de vieux édifices biens conservés donnent beaucoup de charme à cette marina. Il y a même un sentier qui nous mène au haut d’une colline d’où nous aurons une vue superbe de l’île de Monserrat. Nous nous promettons de nous arrêter plus longtemps la prochaine fois car d’après les revues, il semble y avoir de très belles plages et de beaux mouillages.

Guadeloupe - Deshaies

Du 9 au 11 décembre

Après être allés salués la cousine et le cousin la veille, on quitte notre marina vers les Saintes. On fait un petit tour à pied du village et comme le mouillage est très rouleur, on se dirigera vers Deshaies plus rapidement que prévu. On y retrouve un autre couple français, Francis et Joëlle de Paquito. Apéro sur l’un et sur l’autre.



Avant notre départ vers Antigua, je tiens absolument à aller visiter le Jardin Botanique. Après une marche d’une vingtaine de minutes toute en hauteur et un peu trempée de sueur et de quelques averses, j’y arrive enfin. Ce sera une visite qui vaudra les 14 euros pour l’accès. On y fourni même les parapluies pour la durée de la visite. Les sentiers sont bien aménagés à partir d’un étang aux nénuphars. Il y a beaucoup d’arbres exotiques, une voilière de Loris, des cascades, des flamands roses, un rat qui me rappelle des souvenirs pénibles, un très coloré village de perroquets, un jardin de cactus et beaucoup d’autres fleurs

Guadeloupe - Carénage

Du 22 novembre au 11 décembre

Nous arrivés à l’heure prévue à Pointe-à-Pitre. Nous avons du prendre un taxi pour se rendre à la marina puisqu’il ne restait plus de voitures de location à bas prix. Dès notre arrivée sur Marie Galante II, pose du bimini et dodger pour la nuit. Le lendemain, bôme replacée, génois et grand voile remis en place et réinstallation de tous les cordages. Marie Galante aura besoin d’un bon nettoyage, intérieur comme extérieur car j’ai retrouvé de minimes tâches de moisissures. Mardi matin, direction zone technique pour procéder au carénage et mise de l’antifooling. Dès la sortie de l’eau, Richard s’est mis à enlever l’énorme couche de coquillages qui s’était formée depuis presque 5 mois. Le plus gros est fait et notre voisin, qui est en train de restaurer un vieux bateau, nous dit que ça ne vaut pas la peine de se faire chier à poser nous-mêmes la peinture antisalissure et nous réfère à Pascal qui nous le fera au fusil et que nous n’aurons qu’à préparer la coque. Pascal nous sert de conseiller technique pour procéder aux différentes étapes. Mercredi matin, on finalise le carénage au grattoir. On est tous les deux très, très sales. Richard a bousillé deux beaux T-shirts. On demande ensuite à notre Pascal si c’est OK. Et non, il faut tout enlever les traces verdâtres avec jet d’eau sous pression. Pas OK encore. Alors, ce sera au papier sablé. On commence et ça fait beaucoup de poussières noires. Un autre voisin nous conseille plutôt d’utiliser un papier sablé à l’eau et de le faire en arrosant la coque. Super, ça fonctionne très bien. Mais l’eau dégoutte sur nous et nous sommes encore plus sales que mardi, Je me demande comment on travaille, car nous sommes les seuls à être tachés de partout. Le pire semble être terminé et une bonne douche nous ravigote. Après lavage de la coque, mise en place de plastique protecteur pour la pose de la peinture enfin.

Il faut dire aussi que c’est assez désagréable d’être en hauteur, à part la vue superbe de la marina. Monte et descend l’échelle plusieurs fois par jour. De plus, nous sommes directement sous un poteau d’éclairage de la zone. Il fait clair la nuit. Par contre, nous avons fait la connaissance d’un couple français charmant, Pierre et Marianne d’Amzher Zo, qui procédaient au même travail que nous. Ils vivent en Martinique et nous nous promettons de nous revoir lorsque nous y passerons l’an prochain, car Pierre porte le même nom de famille que Richard. Un vrai petit cousin et pince sans rire.

Enfin, c’est terminé et nous retournons au quai des visiteurs pour le reste de notre séjour avec accès à l’eau chaude sur notre bateau. Nous pourrons finaliser tranquillement notre grand nettoyage avant de continuer notre aventure.

Lors d’une journée de repos, nous allons visiter le Parc Archéologique des Roches Gravées à Trois-Rivières. Ce parc était en rénovation en juillet dernier. « On y découvre, au milieu d’un chaos de roches volcaniques et d’une végétation luxuriante, les étranges témoignages laissés sur la pierre par les Indiens Arawak, occupants de l’île avant les Caraïbes. » Et c’est vrai.

Séjour à Montréal

Du 20 septembre au 21 novembre

Nous avons eu la chance de revoir beaucoup de personnes qui nous tenaient à cœur. En plus de la famille, nous avons revus nos copains de la jetée 30 et demi de la Marina de Lachine, des amis du tir à l’arc de LaSalle, des collègues de travail de Charles LeMoyne, et autre amis. Nous avons eu aussi la chance de souper avec des compagnons de voyage de l’intracostal : Marie-Claude et Sébastien de Born Free III et Karine et Mario de Victoria V. Que de beaux souvenirs. En raison de notre séjour prolongé, j’ai eu la chance de pouvoir assister au souper de retraite de Lise, une amie et complice. En fin de compte, nous sommes restés 10 semaines au lieu des 4 prévues. Après quelques péripéties médicales pour Richard, nous avons eu le OK du médecin pour repartir vers le soleil. Et, dès notre départ de Montréal, il s’est mis à neiger.

Séjour en Guadeloupe

Bonjour à tous.

Hé oui, la paresse, mais à la demande générale, voici une mise à jour.

Suite à notre arrivé en Guadeloupe, beaucoup de chose nous sont arrivées. Premièrement, la cousine de Lucie et son conjoint nous ont offert de s’occuper de leur maison pendant 6 semaines pendant leur visite au Québec. Vous en conviendrez, maison, piscine, air climatisé, voiture. Assez dur de refuser !!!. Chose dite, chose faite. Nous sommes redevenus terrien et, pour cette période, j’ai redécouvert les plaisirs de couper le gazon, de nettoyer la piscine et d’effectuer de menus travaux de maison. On ne peut passer sous silence que nous sommes dans une colonie française composée d’environ 10% de Blancs et le reste de Noirs ou Métis (Blacks comme disent les Français). La langue principale est le français, suivie du créole. Je rencontre beaucoup de difficultés à me faire comprendre !!!, on me demande quelle langue je parle, ce qui me met dans un certain état. Poliment, je leur réponds Québécois français, et là, surprise (ha oui, nous avons cru reconnaître cet accent). Lucie se marre beaucoup en voyant les signes d’incompréhension de mes expressions, et selon elle, je parle beaucoup trop vite. Ils la comprennent mieux que moi. Alors maintenant, c’est elle qui parle. On a même vu à la télévision des émissions du Québec sous-titrées (il faut le voir pour le croire). Heureux de se retrouver dans une ambiance française mais…. On s’habitue à leurs expressions particulières et à un mode de vie différent. Il fait beau et chaud donc, la plupart des commerces ferment entre midi et 2 heures. Le dimanche, tout est fermé sauf exception. Les gens se promènent avec leur baguette de pain à la main. Le soleil se lève très tôt 5 heures et se couche vers 18h30. Il n’en reste pas moins que ce sont des gens très accueillants et gentils. On s’aperçoit aussi qu’il y a très peu de grosses voitures, 95% sont de toutes petites autos économiques dont les modèles ne sont pas disponibles au Canada (cherchez l’erreur). En ce qui concerne le coût de la vie, pour nous c’est plus dur car on est en Euro, soit 1.60 à 1.65 % de plus. Coté nourriture, on ne trouve presque pas de produits américains, car ils sont très protectionnistes et tout est importé de France. Ok pour le cours d’histoire.

Durant cette période, Karine, ma fille, nous apprend qu’elle va venir nous rejoindre sous peu et nous décidons de l’attendre pour visiter l’île. Au retour de la cousine, nous retournons sur Marie Galante. Le cousin me demande si je veux bien travailler pour lui pour le temps d’un contrat. C’est l’une des raisons pour laquelle nous avons reporté notre retour au Québec de 3 semaines. Avant notre départ, il a fallu préparer le voilier en prévision d’un ouragan possible lors de notre absence. C’est-à-dire, tout enlever ce qui peut prendre au vent, bimini, dodger, éolienne, antenne ; doubler les amarres, protéger les cotés du bateau par des pneus, fermer tous les passe-coques, etc... À notre retour du Québec, nous sortirons Marie Galante de l’eau pour un bon carénage, mettre un nouvel anti-fouling et faire un bon nettoyage général. Vers la mi-novembre, nous allons quitter la Guadeloupe pour retourner aux Îles Vierges Britanniques en passant par Antigua, que nous n’avons pas encore visité. Nous serons dans cette région (B.V.I.) jusqu'à la fin mars ou avril. Par la suite, direction sud : la Dominique, la Martinique, St-Vincent, St-Lucie et les Grenadines.

Pour le moment, Marie Galante est en sécurité à un quai de la marina du Bas-du-Fort (Pointe à Pitre) qui compte près de mille bateaux de toutes sortes. Toutes les facilités sont à proximité. Pour ceux qui s’inquiètent de la saison cyclonique, à cette date, aucune tempête tropicale n’a affecté la Guadeloupe. Les températures sont dans les 30 degrés et plus le jour et la nuit 25 à 28. Nous avons presque toujours une légère brise au bout du quai, ce qui est quand même confortable, à notre grande surprise. Cependant, lorsque le taux d’humidité augmente, on sue sans faire d’effort physique.

Voici donc un résumé de nos visites touristiques faites en Guadeloupe.

Basse Terre

On débute notre visite de cette partie de l’ile en passant par les chutes du Carbet. Il y a 3 chutes au total, magnifique sentier bien aménagé qui nous amène à un petit pont suspendu qui malheureusement est fermé depuis le dernier tremblement de terre. On voit la 2ème chute au loin, mais pour s’y rendre, on parle d’une marche de quelques heures dans la forêt tropicale. Nous y retournerons peut-être lorsque nous serons mieux équipés, eau, nourriture etc. Par la suite, on passe par Trois-Rivières. J’aurais aimé arrêter au parc archéologique des roches gravées, mais celui-ci est fermé pour rénovation. De cette ville, on a une vue spectaculaire des Saintes. Nous suivons la route au sud en passant dans Basseterre et nous nous rendons à la caféière de Beauséjour. C’est une habitation du XVIIIe siècle. Nous visitons un jardin créole et on nous parle de l’historique de la culture du café. Cette plantation est située au cœur des montagnes et le paysage est époustouflant en suivant la route sinueuse et très étroite

Lors d’une autre journée d’excursion, nous partons du coté nord de la Basseterre. Nous nous arrêtons à presque toutes les plages qui sont sur notre route. On revoit la ville de Deshaies, notre première nuit en Guadeloupe. On continue de rouler sur la côte et on monte ensuite vers le Parc des Mamelles. Une vue superbe de l’île nous apparaît au sommet du Morne à Louis. On s’arrête ensuite à la cascade aux Écrevisses. Encore une fois, petit parc bien aménagé et des gens se baignent dans le bassin alimenté par une petite cascade d’eau douce. On est en pleine forêt tropicale. On ne se lasse pas de regarder le paysage.

Et voilà, nous avons fait tout le tour de cette région qui forme l’une des ailes du papillon qu’est la Guadeloupe.

Grande Terre

On débute notre visite en passant par Morne-à-l’eau où se trouve un édifiant cimetière aux tombeaux en damiers de faïence blanc et noir. On se croirait dans un mini-village. On se dirige ensuite vers Petit Canal où se trouve un escalier construit par les esclaves : « Les marches des esclaves ». On passe ensuite par le petit port de pêche artisanal de Port-Louis et on dîne dans un petit resto créole très sympathique sur le bord de la plage. Plus tard, on arrive à la Pointe de la Grande Vigie. Et là, encore une fois, une vue spectaculaire du haut de cette falaise. Un sentier bien aménagé nous y amène. On poursuit notre route en passant par des endroits qui portent des noms évocateurs comme la Porte d’Enfer (lagon abrité des vagues) et Trou Madame Coco. Un arrêt à la petite ville du Moule et retour à la maison en passant par les Grands Fonds, petite route à l’intérieur des côtes.

Notre seconde journée de visite nous amène à la Pointe des Châteaux en passant par la petite ville de Sainte-Anne, très animé et aussi touristique, et Saint-François, qui abrite une marina reconstruite et moderne. Au bout de cette route, un autre paysage extraordinaire nous attend. On monte un sentier qui se rend près de la croix d’où on peut apercevoir les autres petites îles qui font partie de la Guadeloupe telles : La Désirade, Petite Terre et aussi Marie Galante.

Bains de Sofaia

Endroit conseillé pour une thérapie rhumatismale. On nous avait dit que c’était un bain d’eau sulfureuse (wow), et très couru par la population locale. À notre arrivée, il y avait quelques voitures sur place et on commence à chercher ce fameux bain. On remarque un bassin de bois d’où coule de l’eau d’un tuyau comme une douche. Quelques personnes s’y trouvent. Nous croyons que se sont des douches pour se rincer, mais non, voilà c’est ça, à notre grande surprise. Naturellement, nous étions déçus, car nous nous attendions à quelque chose de plus exotique sinon érotique. N’en reste pas moins que nous avons essayé quand même cette douche qui en effet, sent le souffre mais sans ressentir aucun changement corporel quelconque. Ce fût quand même agréable, car encore une fois, les paysages pour s’y rendre étaient magnifiques.

Les plages

À quelques reprises, nous sommes allés à la plage Caravelle tout près de St-Anne. De là, nous voyons clairement, par beau temps, l’ile de Marie Galante ainsi que la Dominique. Souvent, à notre retour, je disais à Lucie et reconnaissait la chance que nous avions de vivre ce style de vie et comment il serait agréable de pouvoir partager avec vous ces moments particuliers. D’autres plages ont été aussi visitées telles celle de l’Anse Tarare (plage naturiste), celle d’un hôtel fermé pour rénovations près de Sainte-Rose. De très nombreuses plages se trouvent tout le long des côtes, quelques-unes très fréquentées, d’autres plus sauvages. Il y en a pour tous les goûts.

Guadeloupe - Semaine 1

Du 11 juin au 17 juin

Nous sommes arrivés à Deshaies (au nord-ouest de la Basse-Terre) en fin de journée. Trop tard pour les procédures d’arrivée. Nous allons quand même souper à un petit resto sur le bord de la plage. Le lendemain, visite du village et allons au bureau des douanes. C’est fermé en principe ce matin, mais la jeune fille accepte de nous recevoir malgré tout. Nous sommes maintenant en règle. Nous quittons ensuite ce petit village charmant pour se diriger vers la ville de Basse-Terre, en fait vers la marina de Rivière Sens. Comme il n’y a pas de réponse à cette marina, que le vent augmente et que ça semblera très rouleur pour la nuit, nous décidons de continuer vers Pointe-à-Pitre. Vent de face qui nous suivra jusqu’à destination. Alexandre IV a de l’avance sur nous et nous aidera à trouver une bouée d’amarrage, puisque nous arrivons à la noirceur.

Le lendemain matin, nous décidons d’aller à la marina Bas-du-Fort pour quelques jours. Suite à la rencontre de la cousine Suzanne, ces quelques jours vont se transformer en quelques mois. Le tarif de la marina est acceptable. Elle nous offre la maison et la piscine lors de leurs vacances au Québec (7 semaines). Nous avons sauté sur cette belle occasion et nous pourrons visiter l’île en entier.



Samedi soir, Alexandre IV nous invitent à une soirée cinéma au Casino de Gosier. On y passe le dernier Indiana Jones. On soupera au MacDonald avant le film. Quel bonheur pour Richard.

Dimanche, c’est une sortie avec la famille sur le bateau moteur de Patrice. On fait la Rivière Salée et on se rend jusqu’à Port-Louis. Tout le monde peut faire de la bouée (trippe en forme de 8), même moi avec Suzanne au retour. On se fait gâter par les gars : notre petit drink et collation nous sont servis sur un plateau flottant, pendant que nous nous baignons avec les nouilles. Ce fut une belle journée. Mais j’ai pris trop de soleil sur le visage, en particulier sur le front.

Lundi, pendant que Richard va aider Patrice, j’en profite pour aller visiter la ville de Pointe-à-Pitre avec Josée. Que de magasins dans les rues de la ville, étals de poissons sur le quai, marché de fleurs et aussi marché de fruits et légumes vraiment pas chers.

Mardi matin, Alexandre IV nous quitte pour continuer sa route et moi, j’aurai perdu une complice et super compagne pour m’accompagner dans mes visites de villes et boutiques.

Montserrat

11 juin 2008

En quittant Nevis, nous passons du côté ouest de l'Ile de Montserrat. Sa capitale, Plymouth, a été détruite, et les deux tiers de la population de l'île ont été contraints de quitter leurs habitations en raison des éruptions du volcan de la Soufrière, qui ont commencé le 18 juillet 1995. Au fur et à mesure que nous avançons, nous commençons à voir des fumerolles sur le haut du volcan et un peu plus loin, c'est une vision apocalyptique qui nous attend. On y voit la ville entièrement détruite et des cratères géants. Une espèce de brume enfumée nous accompagne jusqu'au bout de l'île. Rendu plus loin, on ne ressent plus cette oppression, sauf que l’on observe une masse nuageuse sur le dessus de l'île.

St-Kitts et Nevis

Du 8 au 10 juin

À compl;ter

Statia (St-Eustatius)

7 juin

À completer

St-Barthelemy (St-Barth)

5 et 6 juin

À compléter

Éditorial du capitaine

Hé oui, un an déjà que l’on vit sur Marie Galante. Que le temps passe vite malgré qu’il nous semble que nous soyons partis seulement le mois passé. Ce qui retient mon attention le plus souvent c’est notre position en degrés. Nous sommes présentement au sud du 18ème parallèle et Montréal se trouve au 45è, donc 27 degrés de différence multiplié par 60 milles nautiques, et ce, sans compter la longitude. Je vous simplifie les calculs, nous avons parcouru environ 2,500 milles nautiques. Découvrir tous ces nouveaux pays et cultures différentes, d’être au soleil et à la chaleur, voir des couchers de soleil à en couper le souffle et se coucher avec un ciel chargé d’étoiles si nombreuses, incalculable. Que demander de mieux.

Une question nous est posée très souvent : « Quel est l’endroit que vous avez le plus aimé ? ». Pour l’instant, je n’ai pas de réponses précise car que se soit : l’Intra-costal, Bahamas, République Dominicaine, Puerto-Rico, Îles Vierges Américaines, Espagnoles, Britanniques et maintenant Saint-Martin. Chaque arrêt nous a fait découvrir quelque chose de nouveau, chacune des îles ou villes visitées avait son charme particulier, ses coutumes, ses paysages, les gens qui y vivent. C’est sur qu’il y a quelques endroits qui nous ont un peu plus marqués mais pas assez encore pour dire que nous y resterions de pieds fermes, de toute manière, il nous reste encore beaucoup d’endroits à découvrir et de là, peut-être, je pourrais répondre à cette question.

Autres questions aussi : « Comment la vie à bord se passe-t-elle, pas tanné ! Mangez-vous bien ? Que faites-vous dans la journée ? etc, etc... » Hé bien, premièrement nous sommes encore ensemble Lucie et moi, et nous couchons encore ensemble. Non, non, malgré l’espace restreint, mais quand même acceptable, c’est une question d’adaptation qui a été simple pour nous deux. Nourriture, que dire de, fondue chinoise, fondue fromage, pâté chinois, pâtes de toute sortes. -En somme, nous mangeons aussi bien que sur terre. Seulement, il faut prévoir à l’avance les menus, surtout pour la viande car nous n’avons pas de congélateur. Ce qu’on fait…comme tous ceux qui sont à la retraite, ils vont bien comprendre. Et pour ceux qui travaillent encore et qui connaissent sûrement un retraité, voilà la réponse. ON A PAS LE TEMPS . Si vous avez la chance de parler à ma fille Karine qui a passé 18 jours avec nous, elle saura vous l’expliquer. Elle a compris que par le temps du lever, déjeuner, faire la vaisselle, faire quelques menus travaux, vérifier la météo, écrire et préparer nos récits, nous sommes déjà rendus au diner. En après-midi, visite, plage, baignade, happy-hour, il est 18 heures. Souper et dodo vers 21 heures. Choses à remarquer et ce depuis notre départ est que notre style de vie a changé complètement. Pu de Charles Bruno, pu de Presse le matin, pu de cellulaire, pu de trafic, etc. Aussi, d’être continuellement à l’extérieur, vent et soleil à longueur de journée font en sorte que dès le coucher du soleil, nous aussi on est fatigués. Mais ça, je crois qu’il faut le vivre pour le comprendre.

Pour ce qui est de la navigation, cela dépend de chaque capitaine. Nous de notre coté, on n’a pas frappé de gros temps ou de très mauvaise condition car, nous avons toujours attendu de bonne fenêtre météo ce qui fait partie de ma façon de naviguer, (sécurité-confort). En fait, je respecte énormément mère nature et l’océan.

Je savais que l’on était pour faire des rencontres de d’autres navigateurs comme nous, mais jamais autant et surtout que les barrières linguistiques ou autres n’existent plus. Tous ces gens vivent la même expérience et nous sommes sur le même diapason. Un autre plaisir est de rencontrer des gens qui ont fait le tour de la terre (Yves Gélinas) ou qui sont partis déjà depuis plus d’une dizaine d’années. Que d’histoires et d’aventures de toute sorte à entendre et cela se fait sans envie ou appréhension.

Ok assez parlé, il faut que j’en garde pour une prochaine fois.

Saint-Martin

Nous sommes présentement depuis le 22 mai à St-Martin. Pour arriver ici, nous avons navigué pendant 20 heures dans une mer assez désorganisée et pas très confortable. Mais enfin, c’est fait et nous profitons de la baie de Marigot qui est très calme et près de tous les services, boutiques très tentantes et bonne bouffe.

Nous pouvons nous reposer un peu et faire un peu de ménage, tout en se réservant des occasions pour mettre le pied à terre et faire des promenades dans la ville en visitant toutes les boutiques intéressantes et avec beaucoup de soldes en cette fin de saison pour elles.

De plus, Richard a eu l’occasion de rencontrer une de ses idoles de voile : Yves Gélinas sur Jean-du-Sud qui a fait le tour du monde en solitaire dans les années 80.

Nous avons aussi loué une voiture, en compagnie d’Alexandre IV, pour faire un tour de l’île et faire des achats du coté hollandais. Il nous a quand même manqué un peu de temps pour profiter de Phillisburg. Je ne crois pas avoir manqué grand-chose malgré tout puisque cette ville me semble beaucoup moins sympathique que Marigot et très américanisée.

Îles Vierges Britanniques

Du 25 avril au 21 mai 2008

Bonjour à tous, suite à la visite de Karine qui fut des plus agréables, nous en avons profité pour visiter les B.V.I. Nous avons été choyés par la température et nous avons fait beaucoup de voile entre les îles. Le charme des B.V.I. nous a encore séduits et on a déjà hâte d’y revenir l'hiver prochain.

Îles Vierges Américaines

Du 22 au 24 avril 2008

Lorsque nous arrivons à Charlotte Amélie, capitale de St-Thomas, on fait la rencontre d'Alexandre IV (Jacques et Josée) et nous allons les rejoindre dans une petite baie en face de l'aéroport: Honeymoon Bay. En fin d'après-midi, une annexe se pointe sur nous ! Louisa !, Dès qu'il est à notre épaule, on réalise que c'est le nom du voilier privé de 72 pieds qui était à Norfolk en même temps que nous. C'était aussi à ce moment que Karine s'était liée d'amitié avec l'équipage. Quelle surprise et quand Nate lui a téléphoné du bateau, elle n'en revenait tout simplement pas. Nous nous sommes donné rendez-vous quelque part lorsque Karine arriverait et avant qu’eux, ne prennent la direction du Nord prévu en début mai.
Ce matin, nous partons en annexe pour faire le tour de cette grande ville. C'est un port d'escale pour les navires de croisière et des milliers de touristes envahissent cette ville et les boutiques souvent luxueuses. Nous nous contentons de regarder toutes les vitrines et nous n'entrons seulement que pour vérifier les prix du vin et des alcools; et aussi des cigarettes (10.35$ le carton). Ce n’est pas pour bientôt que Richard va arrêter de fumer. En visitant un autre quartier, quelle ne fut pas notre surprise de trouver un McDO dans le Frenchtown et bien sur, nous y sommes allés pour dîner. En fin d'après-midi, nous invitons un autre équipage québécois pour l'apéro: Masquerade (Hélène et San) et Alexandre IV. Jacques et Josée sont partis pour faire un tour du monde et se rendent au Venezuela avant de conquérir le Pacifique.

Aujourd'hui, c'est journée lessive pour moi et frottage de Marie Galante pour Richard. Nous nous baignons par la suite dans une belle eau claire de 27 degrés. Un autre voilier québécois se pointe: Eccentricity (Robert et Denise) qui remontent leur bateau au Québec après avoir passé 5 ans dans les Antilles. Nous sommes tous invités cette fois chez Alexandre IV. Belle soirée d'échange et je me rends compte que Josée et moi avons une connaissance en commun de nos milieux de travail respectifs.

Îles Vierges Espagnoles

Du 19 au 21 avril 2008

Nous quittons Palmas Del Mar très tôt pour nous rendre à Vieques, dans les Îles Vierges Espagnoles. Malheureusement, comme d'habitude, on a le vent dans le nez mais la mer est assez calme. Comme nous arrivons à notre point d'ancrage, on se croirait à la plage d'Oka. Au moins 8 gros bateaux à moteur sont à l'épaule, un autre groupe aussi, mais plus petits, et nous, les voiliers à des moorings. Il y a une très belle plage et nous allons visiter le petit village d'Esperanza, plein de petites boutiques, bars et restaurants faisant face à la mer. C'est l'une des deux seules villes de cette île. Au retour, l'eau est chaude et claire et on en profite pour se baigner. Il faut dire que Vieques (34 km de long par 6 km de large) est devenue comme un grand parc national après que les Américains eurent cessé de l'utiliser comme terrain de pratique pour l'artillerie et les bombardements en 2003.

Dimanche matin, nous mettons le cap sur Culebra, autre Île Vierge Espagnole. Nous avons environ 10 milles nautiques à faire sur le coté sud de l'île avant de changer de cap vers le nord-est où nous voyons au loin l'île de Culebra. Et finalement, nous avons un vent stable de 15 nœuds et de coté. Pleine voile et on roule à une moyenne de 7 nœuds. Richard trouve même que l'on roule vite car Vieques s’éloigne rapidement et on s'approche très vite de Culebra. En deux temps, trois mouvements, nous voilà rendus dans la baie principale et nous sommes entourés de montagnes. Il est environ 13 heures. À notre surprise, on aperçoit un avion se glisser entre deux flancs de montagne pour venir atterrir à l'aéroport local qui était caché derrière les arbres. Richard trouve ces pilotes assez braves et on se doute bien qu'il s'agit d'avions à décollage et atterrissage court. Nous prenons Mini Galante pour aller faire un tour du village et découvrir les marchés, boutiques et restaurants.

Cet avant-midi, en prenant une marche à la découverte de cette ville, Richard décide de se renseigner pour le coût de location d'une Jeep. Aussitôt dit, aussitôt fait, et nous voilà à faire le tour de l'ile sur toutes les routes possibles. Il faut dire qu'elle ne fait que 11 km par 8 km et est remplie de côtes assez abruptes. Nous découvrons des endroits et paysages plus beaux les uns que les autres et je prends beaucoup de photos. En fin de journée, nous rencontrons des québécois (Le Temps de Vivre II) qui sont sur leur retour vers le Québec après avoir passé l'hiver à St-Martin. Nous passons un bon moment en leur compagnie et Judy me passe ses meilleurs trucs pour le magasinage là-bas. Nous allons partir demain pour St-Thomas.

Sud - Est de Puerto Rico

17 et 18 avril 2008

Après quatre heures et demie de navigation, nous nous arrêtons dans les mangroves près de Salinas. Nous y sommes seuls jusqu'à ce qu'un voilier suisse arrive vers la fin de l'après-midi. Nous en profitons pour nous baigner. Soirée tranquille.

En quittant notre mouillage, je vois de temps en temps un petit jet d'eau un peu plus loin. Je pense que le vent fait un effet sur les vagues. Mais en regardant plus attentivement, j'ai vu le dos d'une baleine qui plongeait. Des dauphins sont aussi venus faire un petit bout de chemin avec nous. Enfin, nous arrivons à Palmas Del Mar. Quelle surprise de voir que nous ne pouvions plus nous ancrer car ils sont en train de construire une super grosse marina. Nous faisons le tour entre les autres canaux et Richard s'informe à plusieurs reprises où nous pourrions nous ancrer. Peine perdue, nous irons finalement en face de condos en construction dont les quais ne sont pas utilisés. J'aimerais aller au restaurant en face de nous, mais lorsque nous essayons d'aller vers la rue, on découvre que c'est un petit domaine à haute sécurité avec des barrières infranchissables. Nous sommes pris dans une prison dorée, car les maisons sont magnifiques. Nous retournons sur Marie Galante en faisant notre deuil d'un bon repas. Ça ne me tente pas de descendre l'annexe juste pour aller en face.

Ponce et San Juan

Du 13 au 16 avril 2008

Après une bonne nuit de sommeil, nous partons à 6h00 pour Ponce, avec 17 milles nautiques à faire. Nous arrivons vers 09h00, mais la marina est fermée aujourd'hui. Nous trouvons enfin un gardien qui nous laisse s'amarrer au bout du quai de service pour la nuit. Nous pouvons enfin donner une bonne douche à l'eau douce pour Marie Galante qui en avait bien besoin. Je suis sûre qu'elle a beaucoup appréciée. Ensuite, nous allons nous promener autour de ce Yacht Club assez luxueux. En face, il y a une promenade sur le bord de l'eau avec différents kiosques qui jouent de la musique à tue-tête et cacophoniques car elles sont toutes différentes. Nous trouvons en marchant un Cash and Carry que nous allons explorer et voir ce qu'on pourra acheter lorsque nous aurons un véhicule. À la sortie, nous demandons un taxi qui n'est jamais arrivé. Pendant l'attente, Richard aide un local à placer ses marchandises dans le camion. Bien sur, il va lui demander un lift et ce monsieur accepte et de plus, il nous donne deux mangues de son jardin. Soirée tranquille pour nous mais très animée sur la promenade d'en face.

Lundi matin, il pleut énormément fort et nous sommes tout mouillés en allant à la réception de la marina. Nous louons un voiture pour deux jours et aller à San Juan. Le paysage est magnifique et la route très belle dans ces montagnes. À notre arrivée, nous cherchons un hôtel pas trop cher et Richard arrête un policier pour lui demander des informations. Nous continuons notre route pour retourner sur nos pas, et qu'est ce qu'on voit: un West Marine. Nous sortons nos bicyclettes rouillées et inutilisables. Ayant la facture, ils nous remboursent sans question. Quelle chance. La jeune caissière apprend le français à l'Université et nous dit quelques mots. À la sortie, en quittant le stationnement, un homme nous court après en français. Il nous donne l'information nécessaire pour trouver un hôtel. Il se présente comme docteur Maza, chiropracticien. Richard n'en revient pas, car il voulait justement en consulter un. Il nous donne rendez-vous pour la fin de journée et c'est très près de l'hôtel où nous serons. Après sa consultation de 100.00$ US, nous allons souper au resto de notre hôtel. Il y a une vue superbe de la ville (nous sommes au penthouse) et nous voyons des avions qui s'en vont atterrir tout près. Le maître d'hôtel est très classe et nous soumet le menu du jour dans un français quand même acceptable avec un peu d'aide. Belle soirée et dodo dans un immense lit king.

Mardi matin, nous visitons le vieux San Juan en auto car il y a peu de stationnement. Les rues sont très étroites et en pavé de briques et toutes cabossées. L'architecture est vraiment de type espagnole et les deux forts sont encore en bonne condition. Par la suite, nous allons visiter l'usine de Bacardi. Visite très instructive et intéressante. J'y ai appris comment faire un Mojito. De plus, nous avions droit à deux consommations chacun. Comme Richard devait conduire, j'ai pris un Pina Colada, un Mojito et un Daiquiri. Il n'a pris qu'un Cuba Libre. Nous en avons aussi profité pour acheter tout le rhum nécessaire pour quelques mois. (C'est le bon temps de venir nous faire une visite) À notre retour à Ponce, recherche dans la ville pour trouver le super Walmart, que nous trouverons après de multiples demandes d'information ici et là. Retour à la casa, bien fatigués, mais contents de notre séjour.

Ce matin, nous voyons que Unchained et Gabridash sont en face de nous. Ils sont arrivés hier et viennent nous rendre une petite visite matinale. Avant de rendre la voiture, nous allons finaliser tous nos achats en vin et victuailles fraîches. À notre retour, Django arrive et Richard va les inviter pour l'apéro. Nous pensons quitter demain pour continuer notre périple vers l’est de l'île de Puerto Rico.