Arrivée en Martinique

29 au 31 mai 2008

Dominique : nous n’avons fait qu’un arrêt de nuit à Roseau après une belle journée de voile filant à une moyenne de 6.5 nœuds. Lorsque nous sommes arrivés près des cotes de la Dominique, une famille de dauphins est venue nous accueillir. Les petits en avant et les plus gros qui suivaient derrière, une dizaine en tout. C’est toujours avec émerveillement que l’on observe ces bêtes qui se collent au bateau et qui nous accompagnent un bon moment. On fait appel à Pancho à Roseau pour nous aider à mettre une ligne sur la bouée. Cela nous a évoqués des souvenirs assez marquants qui datent d’un précédent voyage en 2006.

St-Pierre : le lendemain, on quitte très tôt pour la Martinique. En principe, on devrait voir l’île de Roseau, mais en raison d’une brume de sable, la visibilité est réduite. Cependant, les vents sont encore pour nous et nous atteignons même 8.4 nœuds. C’est grisant. On finit par discerner les montagnes de la Martinique. Ancrage dans la baie de St-Pierre avec en arrière plan le volcan éteint de la Montagne Pelée. Encore une fois, des souvenirs. On va faire nos douanes dans un café internet. Un ordinateur est mis à la disposition des navigateurs pour y compléter leur formulaire d’entrée. Impression du document et celui-ci est estampillé par la suite. Au retour, nous avons été contrôlés par les Douanes Françaises. Petite visite de formalité seulement. Comme nous n’avons pas d’arme à bord, c’est moins compliqué. En fin de journée, quelle surprise, Bleu Marie vient s’ancrer près de nous. Petit 5 à 7 bien entendu. Ils devraient partir vers Sainte-Lucie rapidement, alors que nous visiterons la Martinique pour quelques jours encore. Samedi matin, le marché de la place centrale est très animé. De beaux fruits et légumes sont étalés; il y a même des cages de crabes vivants et toute sorte de produits locaux. C’est un plaisir pour les yeux. Et on repart un peu plus tard.

Grande Anse d’Arlet. On y arrive après 3 heures de navigation. Il y a beaucoup de bateaux ancrés car c’est une baie très fréquentée par les charters. L’eau y est très claire. On va se promener sur la petite rue piétonnière qui longe cette belle plage de sable bordée de petits restaurants sympathiques. Ce soir, ce sera pizza en compagnie de Jean-Pierre et Michelle de Bleu Marie arrivés en fin de journée. En effet, ils préfèrent partir d’ici car ils auront un meilleur angle pour se rendre à Sainte-Lucie. Encore une fois, belle soirée avec toute sorte d’histoires, de souvenirs et de conseils pour nos prochaines destinations. Nous, notre projet, ce sera de louer une voiture pour faire le tour de l’île au cours des prochains jours. Richard me fait remarquer que nous sommes rendus à moins de 200 milles nautiques de la fin de l’Arc Antillais. Cela lui fait un effet bizarre, mais comme il le dit, il nous en reste encore beaucoup à voir et à découvrir.

Marie Galante

26 au 28 mai 2009

Marie Galante II est enfin venue saluer l’île de Marie Galante. On s’accroche à une bouée dans la baie de Saint-Louis. Il y en a une vingtaine qui y ont été installées récemment et elles sont sans frais. Et là, on admire le paysage de cette île avec peu de relief, à peine des petites collines, et qui est bordée de nombreuses plages. Et voilà, l’un de nos objectifs est finalement atteint; celui de visiter Marie Galante avec Marie Galante II. Saint-Louis est un joli petit village de quelques rues seulement avec un gros quai pour recevoir les navettes. Le lendemain, on loue une voiture et on prend la route qui longe le littoral vers Grand-Bourg, la ville la plus importante. On fait le tour cette ville assez rapidement car elle aussi, n’est pas très étendue. Il y a un marché extérieur et aussi un port plus important car on y reçoit les navettes plus imposantes en provenance de Pointe-à-Pitre. On se dirige ensuite vers Capesterre, le troisième village et le dernier de l’île. Sur la route du littoral, on voit le petit aéroport et là aussi, de nombreuses plages.

De là, on va vers la distillerie de Bellevue. On peut visiter « l’usine » qui a gardé quelques vieux bâtiments dont le moulin à vent datant de 1821. Par la suite, on est invité à aller déguster les rhums et les punchs qui y sont produits. Ce n’est pas un ou deux bouteilles, mais une douzaine. Bien entendu, je déguste toute la série alors que Richard va s’abstenir de ceux aromatisés aux fruits, aux agrumes ou au chocolat. Notre présentateur est très sympathique et nous explique les différents rhums et leurs caractéristiques. Il faut suivre un ordre particulier de dégustation pour ne pas affoler notre palais.



Après cette visite assez arrosée, on reprend la route vers le nord et sur la cote, il y a des paysages assez spectaculaires comme Gueule Grand Gouffre, un gros trou percé dans la mer puis, Caye Plate, falaises impressionnantes et enfin Anse Canot qui est une plage magnifique.




Tout au long de notre parcours, nous avons aperçu de nombreux vestiges de moulins à vent, parfois encore bien conservés. De plus, certaines petites routes nous ont amenés à des endroits comme Village de Canada…. et une affiche du Québec. L’île d’environ 150 km carrés, avec un peu moins de 14,000 habitants, vit principalement de la culture de canne à sucre, de l’élevage de bovins, de la pêche et de tourisme. C’est un endroit charmant et très paisible et surtout, à découvrir.





Guadeloupe

17 au 24 mai 2009

Après être passé entre plusieurs grains, on s’en tape un près des côtes de la Guadeloupe. Réduction des voiles et cela n’a pas duré trop longtemps. On voulait aller s’ancrer à l’Ilet Pigeon, mais on décide plutôt de s’arrêter à Deshaies que l’on connaît mieux. Quelque temps après notre arrivée, c’est de la pluie continuelle et très forte par moment. Marie Galante sera bien rincée et dessalée.

Lundi matin, on part vers 06h00 vers la marina Bas-du-Fort par une mer très calme et très peu de vent. Et qui y retrouve-t-on? Nos copains de Saoufé (Colette, Daniel et leur chien Dolly) et de Paquito (Joelle et Francis). Notre amarrage s’est fait avec un peu de tension, car il nous a fallu se faufiler très serré, très très serré entre deux autres bateaux. Une fois bien attaché, le moment de détente.

Mardi matin, on descend notre génois pour s’apercevoir que la déchirure est plus prononcée que prévue. Richard trouve quelqu’un qui nous le réparera immédiatement. Après, il s’attaque au guindeau, qui nous avait lâché à Montserrat, avec l’aide de Daniel. Ils trouvent le problème, c’est électrique et non le moteur. Enfin, c’est au tour de notre toit intermédiaire qui sera réparé. Quelques coutures et renforcements sont faits par ceux qui avaient fait une toile de protection sur notre annexe. Et voilà, on a remédié à presque tous nos petits problèmes. Sauf qu’en descendant le génois qui bloquait, Richard doit monter au haut du mat et se rend compte qu’il faut remplacer une pièce défectueuse. On le réfère à un réparateur qui viendra samedi matin.

Mercredi matin, beaucoup d’activités sur notre quai. On se prépare pour un tour de la Guadeloupe à voile. Une quarantaine de voiliers s’apprêtent à prendre le départ. C’est très impressionnant de voir les équipages se préparer à cette course qui compte 5 étapes. Ils reviendront seulement dimanche.

Plus tard cette journée, l’arrivée d’un méga yacht de 60 mètres Vive La Vie occupe toute l’attention. Il est amarré juste derrière nous et c’est tout un spectacle de voir la passerelle et les jouets qui y sortent (2 motos BMW, Sea-doo, etc.…). Nous sommes aux premières loges et une multitude de personnes s’arrêtent et passent leurs commentaires. C’est vraiment amusant de voir défiler tous les gens, petits et grands, qui viennent le prendre en photo et nous aussi. C’est un navire qui porte le pavillon des îles Cayman et qui compte un équipage de 12 personnes. Bien entendu, Richard se fait copain avec le jeune capitaine d’origine allemande. Notre quai ne retrouvera sa tranquillité qu’au départ de ce majestueux navire trois jours plus tard.
Par la suite, nos activités se continuent : magasinage et approvisionnements et aussi apéro avec nos copains. Cousine Suzanne et Patrice sont aussi passés nous voir et on a parlé des événements qui ont duré 7 semaines en janvier-février et qui les ont assez embêtés.

St-Kitts et Montserrat

15 et 16 mai 2009

À notre départ, la mer était encore agitée, mais rendu à St-Kitts, c’est devenu un peu plus calme. Nous avons mouillé au sud de Basseterre et nous avons passé une très bonne nuit puisque c’était très confortable et peu de vent.



Le lendemain : direction Montserrat. On jette l’ancre à Little Bay près du quai des ferries. Au début, c’était tranquille mais au fur et à mesure que la soirée avançait, le mouillage devenait de plus en plus rouleur. Alors la nuit fut plutôt courte.

Le lendemain, on quitte vers la Guadeloupe en passant du coté Est de l’île. Il faut dire, qu’à notre avis, c’est beaucoup moins spectaculaire que l’autre coté. Seul, l’ancien aéroport montre les signes de la catastrophe de ce volcan en 1995. Il y a bien quelques coulées de lave, mais moins impressionnantes.

Saba

12 au 14 mai 2009

Départ mardi matin. On devait s’enligner vers Statia, mais à cause des vents et de la mer assez agitée, on se dirige plutôt vers Saba et on s’attache à une bouée disponible. On y passera 3 jours en attendant que la mer se calme un peu. On s’est aussi aperçu que le génois commence à se déchirer. Mais en fin de compte, ce fut un bel arrêt et cela nous a permis de faire la connaissance de cette île, qui au premier abord, semble très austère avec ses falaises escarpées et assez abruptes. Mais quelle belle surprise. En allant faire nos douanes, on se décide de monter jusqu’à la ville. On a été obligé de faire du pouce car pour s’y rendre, il faut monter une côte en serpentins et avec une bonne pente. The Bottom : ce petit village est enfoui parmi les collines et n’a que quelques rues qui sont bordées de belles maisons fleuries de style hollandais. C’est très propre et les gens sont sympathiques. Il y a aussi de très belles petites églises.



Le lendemain, pour moi, c’est la montée des 800 marches que l’on voit de notre mouillage. Ça m’a pris une heure pour les monter en vérifiant mon rythme cardiaque pour ne pas trop fatiguer mon cœur pas trop entraîné. La ville se trouve en haut de la colline et j'en ai profité pour faire estamper nos passeports. Mais quelle vue spectaculaire de notre mouillage. Il paraît aussi que cette île regorge de très beaux sites de plongée reconnus à travers les Caraïbes.

Retour à Saint-Martin

1er au 11 mai 2009

Nous avons quitté North Gorda Sound vers 5 heures du matin en compagnie de Purpose (Américains) qui feront route avec nous vers Saint-Martin. Cela nous a pris 15 heures par beau temps, mer pas trop agitée, vents entre 12 et 15 nœuds mais dans le nez cependant. À l’arrivée, Richard a du plonger pour retirer un cordage de pêcheur qui s’était enroulé autour l’arbre de l’hélice. Cela datait de notre départ de Virgin Gorda, mais grâce au coupe-orin, cela n’a pas créé de dommages. Vendredi le 1er, c’est congé férié à St-Martin et tout est fermé ou presque. Richard a réussi à faire les douanes à la Marina Port La Royale. On rencontre un autre bateau québécois FLEURION qui retourne vers le Québec. On prend contact avec Karine qui viendra nous voir plus tard. Samedi, on se rend chez Vinissimo pour refaire notre réserve de vin. Quelle chance aujourd’hui, le premier samedi du mois, Sophie vend ses vins au prix du gros. On achète 57 bouteilles qu’elle viendra nous livrer lundi matin. Le lendemain, on prend l’autobus pour Orient Bay rejoindre Karine et passer un peu de temps sur la plage. On prend l’apéro par la suite avec les amis de Karine et Pierrot et plus tard, on soupe au resto en famille. Karine emprunte un jeep pour venir nous reconduire le soir.

Depuis janvier, les autorités portuaires passent régulièrement dans la baie de Marigot pour s’assurer que les navires ont bien fait leurs procédures d’entrée. Nous sommes en règle, même si nous n’avons pas payé les frais supplémentaires de 20 euros demandés pour le mouillage dans la baie. Dans le lagon, ces frais n’existent pas. On a by-passé en faisant nos douanes à la marina du lagon plutôt qu’au port de Marigot. C’est un avis qui est transmis à tous les québécois qui transitent par St-Martin.

Lundi soir, on prend l’apéro avec l’équipage du Fleurion : Pierrette et Clermont, qui retournent en avion demain, et leurs équipiers Gilbert et Vincent qui ramèneront leur superbe voilier vers Gaspé. Encore une belle soirée.

Mardi et mercredi, location d’une voiture afin de faire une grande partie de nos approvisionnements car ça coûte moins cher du coté hollandais. Comme Karine est à la recherche d’un matelas, on visite tous les magasins possibles et on trouve 10 films récents à très bons prix. On en profite aussi pour voir une autre partie de St-Martin. Au retour, on mange une bonne fondue chinoise chez Karine et Pierrot en compagnie de leurs amis Claire et Boris.

Jeudi soir, soirée de dégustation de vin chez Vinissimo. Pour nous, c’est un rituel hebdomadaire lorsque nous sommes à St-Martin. Et on repart avec six autres bouteilles.

Comme Karine retourne à Montréal samedi, Françoise, une voisine, lui organise une fête surprise avec tous les amis. Il y a beaucoup de bouffe et le liquide coule à flot. Comme le camion de Pierrot est réparé, on le prend pour retourner à Marigot. Mais…. il tombe en panne près de la sortie d’Orient Bay, au même endroit que la première panne. Les amis le poussent sur le côté et nous ramènent au bateau.

Samedi après-midi, Françoise nous offre d’accompagner Karine à l’aéroport. Ce fut des au revoir touchants. Dans la soirée, nous recevons Sophie et Christiane de Vinissimo. Encore une belle soirée. Et dimanche après-midi, Françoise et son ami Jacques nous rendent une petite visite. Ce fut encore une fois très agréable d’échanger sur nos styles de vie.



Ensuite, une autre belle surprise nous attendait, Bleu Marie (Jean-Pierre et Michelle) vient d’arriver dans la baie de Marigot. Quel plaisir de les revoir et naturellement, on prend rendez-vous pour un 5 à 7. Cette rencontre nous a permis de connaître leurs aventures plus au sud alors que nous leur avons transmis nos informations sur les îles Vierges. Très belle soirée ensemble. Ils se dirigent plus au sud pour la période cyclonique, donc nous aurons sûrement l’occasion de naviguer peut-être ensemble.

Avril aux Îles Vierges

4 au 30 avril 2009

Durant mon absence, Richard et Frank sont allés à Sainte-Croix. Ils y ont fait de belles journées de voile. Ils ont aussi visité l’usine où se fabrique un certain type de catamaran : Wavepiercer. À leur retour, ils s’installent à Lindbergh Bay, tout près de l’aéroport. Frank quittera Marie Galante le 14 avril et moi j’y reviendrai le 23 avril. Durant cette période, Richard a fait la connaissance de Louis et Marie-Josée (Au gré des vents) qui se dirigent aussi vers le sud. On se recroisera sûrement.

Dès mon retour, on retourne à Leverick Bay aux BVI pour attendre une bonne fenêtre météo en direction de Saint-Martin. On en a aussi profité pour faire le tour complet de Virgin Gorda en voiture. Richard, en s’informant pour louer une voiture, rencontre Tito qui s’occupe de la marina. Il nous offre spontanément son jeep. Le lendemain matin, on part dans ce véhicule un peu inquiétant. Je note le numéro de téléphone de Tito au cas où… Le jeep a beaucoup de difficulté à monter les côtes et la pompe à gaz fait beaucoup de bruit. Je voulais visiter une ancienne mine de cuivre à l’autre extrémité de l’île. On a réussi à s’y rendre. Mais pour repartir, ça été une autre histoire. Le véhicule ne voulait plus repartir. Un chauffeur de taxi qui a reconnu le jeep de Tito est venu nous aider. Malheureusement, il n’a pu rien faire. Pas de gazoline se rend à la pompe et pourtant il y a de l’essence. On a appelé Tito. Il nous demande si nous étions dans une pente. En effet. Il nous a dit de mettre la voiture horizontalement. Nous avons alors poussé la voiture au haut de la pente avec l’aide d’autres touristes. Elle ne repart pas. On la déplace encore, mais en pente descendante. Ça y est, elle repart. On peut alors s’en retourner mais un peu tendus en espérant qu’elle ne s’arrête pas en chemin. Ce fut notre dernière aventure avant le départ vers Saint-Martin.

Les amis qui arrivent

15 mars au 3 avril 2009

En quittant Leverick Bay, il y a un bon vent. En regardant notre grand voile, on remarque qu’elle commence à se déchirer. On la rentre et on continue seulement au genois. Un petit arrêt à Trellis pour rejoindre nos amis de Folie d’O et on repart tous le lendemain pour Charlotte Amalie à St-Thomas. Dès le lendemain, Richard va porter la grand voile pour réparation et elle sera prête lorsque nos amis arriveront. On fait le tour de la ville à pied. On regarde aussi tous les navires de croisières qui arrivent tôt le matin et qui repartent le soir venu.

Le 18, on se rend à la marina pour y recevoir nos amis qui arriveront le lendemain. En arrivant, il semble y avoir une fuite d’eau près du moteur. On trouve un mécanicien qui vient vérifier et qui resserre en même temps la barre à roue. Il fait aussi la révision du moteur de l’annexe. Tout sera prêt pour l’arrivée des copains.

Enfin, nos amis arrivent : Frank, Wendy, Pierre et Francine. On est bien contents de les revoir. On les laisse prendre possession de leurs cabines et c’est ensuite l’apéro et les nouvelles. Le lendemain matin, on fait l’épicerie et le ravitaillement en vins et alcools. Et c’est le départ. Après une dizaine de minutes, une odeur de caoutchouc brulé se fait sentir. On arrête le moteur et Richard se rend compte qu’un joint en caoutchouc avait été trop resserré. C’est réparé et là, c’est vraiment parti.

Notre premier arrêt se fera à Waterlemon Cay - St-John. On fait une petite visite des ruines et un peu de snorkeling. Par la suite, ce sera Jost Van Dyke et les Bubbles. Cette fois-ci, il y avait vraiment du mouvement. De bonnes vagues entraient et on s’est beaucoup fait arroser.

On part vers Cane Garden Cay. Une petite visite rapide du village. Pour l’apéro, Rick de Sophisticated Lady vient nous faire une petite visite avec son perroquet Lucky. Le perroquet se promène de bras en bras et à un moment donné, il a fait caca sur Frank. On espère tous que cela lui portera chance.

Départ vers Marina Cay sous la pluie. On assiste au spectacle de Michael Bean et on va souper au resto de l’île par la suite. On part le lendemain vers Leverick Bay après un petit arrêt à Spanish Town. Une journée plage et pique-nique est prévue mercredi. On a grimpé la petite colline pendant que Francine et Pierre prenaient un chemin qui faisait le tour d’une partie de cette petite île.

Le lendemain, on a voulu s’arrêter aux Baths, mais impossible, la mer était vraiment trop agitée et on n’aurait pas pu se rendre sur la plage. On continue donc vers Cooper Island. Frank, Wendie et Richard essaient de faire un peu de snorkeling à cet endroit, mais la mer y est aussi trop agitée.

On décide de retourner vers les Baths le lendemain matin, mais en taxi à partir de Spanish Town parce que c’est l’un des sites les plus remarquables des îles vierges. C’est vraiment différent d’accéder à cet endroit par la terre. La vue est magnifique et le petit sentier est agréable. Sur la plage, c’est le drapeau rouge, donc interdiction de baignade et d’accès via les bateaux. Nos amis ont beaucoup de plaisir à marcher à travers cet amoncellement de rochers de granit. Un vrai labyrinthe. On arrive ensuite à une belle plage mais rendue très hasardeuse à cause des énormes vagues. Mais ce fut une belle visite malgré tout.

En après-midi, on se rend à Norman’s Island à voile seulement. Ça été une belle randonnée. On fait une petite visite sur la plage et on regarde les nombreux poissons sous le quai. Un petit pépin vient perturber notre séjour : la toilette des invités ne fonctionne plus. Richard et Pierre essaient de trouver ce qui ne va pas. Leur diagnostic : il faudra la remplacer. Plus tard, Richard fait la connaissance du voilier Malik, une famille québécoise qui revenaient d’une traversée atlantique et qui retournaient tranquillement vers le Québec. Le lendemain matin, on se dirige vers les Caves pour faire du snorkeling. Il y a beaucoup de poissons, surtout près des bateaux qui les nourissent. C’est aussi un autre endroit reconnu pour la plongée. En après-midi, direction Soper’s Hole. Visite des nombreuses boutiques et bon souper au restaurant Pusser’s Rum. On pourrait presque se croire à Sainte-Anne de Bellevue.

Dimanche matin, on quitte les BVI pour aller à St-Thomas. On s’ancre dans le port de Charlotte-Amalie. On en profite pour faire un petit tour de ville. Lundi matin, Pierre et Francine se préparent à nous quitter pour se rendre à leur hôtel pour la fin de leur séjour. Ils louent une voiture et Richard en profite pour aller acheter une nouvelle toilette et en faire l’installation.


Mardi, nous allons au centre-ville pour une promenade et nous nous rendons jusqu’à une synagogue très ancienne sur la colline. Visite très intéressante. Mercredi, location d’une voiture et on fait le tour complet de l’île de St-Thomas. On arrête ici et là pour admirer le paysage. Jeudi, on retourne à la marina pour nous préparer au départ. On reçoit la visite de Danielle et Ronald (Lady M I) avec leurs amis qui descendent eux aussi vers le sud.

Vendredi, c’est le départ pour Wendie et moi vers Montréal sur des avions différents. Frank restera encore quelque temps avec Richard.

Nous avons passé de très bons moments avec nos compagnons de voyage et nous espérons qu’ils en garderont de beaux souvenirs.

Retour au B.V.I.

24 février au 14 mars 2009

En quittant l’île de St-John, on retourne vers les B.V.I. Douanes à Jost van Dyke et on continue vers les Bubbles au bout de l’île. C’est beaucoup moins spectaculaire lorsque la mer est calme et que la marée est basse. Le lendemain, on se dirige vers Anegada avec Folie d’O. Il faut faire très attention car cette île est insérée dans une immense barrière de corail et il faut bien suivre le chenal. Notre sondeur nous indique souvent 0 pieds sous la quille. On ouvre et on ferme le restaurant chez Potters by the Sea. J’y ai mangé la meilleure énorme langouste, et cela, dans un cadre très agréable. Le lendemain, nous allons à la plage de Loblolly et il y a du très beau snorkeling à faire.
Vendredi matin, c’est le retour vers Leverick Bay, notre base habituelle toujours en compagnie de Folie d’O. Promenade en dinghy vers Bitter End et Saba Rock. On y explore tous les alentours. Et tous les soirs, on se tape les épisodes de 24 Heures Chrono, saison 6.

La semaine suivante, on retourne à Trellis Bay rejoindre Folie d’O qui avaient des invités. À notre arrivée, le bras de contrôle du moteur de l’annexe nous abandonne et Richard, en remettant du diésel dans le réservoir, perd le bouchon. C’est décidément une journée de petits problèmes. Vite Richard téléphone à Montréal pour que nos amis ramènent un autre bras lorsqu’ils viendront à la mi mars. Le lendemain, location de voiture avec Folie d’O et on fait le tour de toute l’île de Tortola. C’est vraiment différent de faire cette randonnée à l’intérieur des terres. Du haut des montagnes, la vue sur les plages est totalement autre et paradisiaque. On découvre Soper’s Hole, endroit très vivant et animé lorsqu’on a des invités. On y retrouve Serge et Lise de Gaia.



Par la suite, on fait notre ravitaillement, on échange aussi une petite caméra qui allait sous l’eau et qui a pris l’eau. Il y aussi une fête de l’artisanat à Trellis Bay. Beaucoup d’activités quoi… On se déplace à Marina Cay pour faire du snorkeling et essayer la petite caméra de remplacement. Elle ne
prend pas l’eau cette fois-ci.

Par la suite, on retourne à notre base préférée en attendant d’aller chercher nos amis à St-Thomas.