Grenada – Semaine 2

Du 6 au 12 juillet 2009

Lundi matin, je marche jusqu’au IGA, environ 4.5 km, je fais mes petits achats de nourriture et je reviens en autobus. Piscine en après-midi et lors de notre apéro sur le bateau, on rencontre Guy, un personnage assez spécial, français, qui habite l’île depuis plus de 16 ans. Il vend des machines à coudre …. manuelles. Je n’en reviens tout simplement pas. C’est très ingénieux, ca ressemble à un crochet. De plus, il donne quelques conseils à Richard sur l’entretien des voiles. Je fais aussi mon premier achat de mangues d’un local que je reverrai très souvent et qui me demandera quelquefois 2$ EC pour manger. Il m’a adopté.

Mardi, on va à Prickley Bay en taxi pour une rencontre avec les autres équipages de cet endroit. On y retrouve d’anciens compagnons de voyage. En participant à un sondage, on a gagné le premier prix, soit un souper au restaurant de notre marina. On a passé une très belle soirée. Mercredi, j’ai trouvé une nouvelle partenaire de marche, ma voisine de bateau. Nous nous rendons jusqu’au IGA à pied et retour en bus.

En fin de compte, j’ai pris une certaine routine : marche le matin pour faire mes achats, piscine par la suite. De plus, je parle aux deux perroquets Sugar et Spice. J’espère bien qu’ils pourront dire Bonjour d’ici la fin octobre. En fin de journée, Scrabble avec notre apéro. Je n’ai pas encore gagné une partie depuis que nous sommes ici. Quelquefois, un 5 à 7 est organisé entre les voisins sur le bord de la piscine. C’est une vie assez dure merci…

Samedi après-midi, on est allé dans une activité organisée par des amis. On était 45 à aller voir comment se passe un repas communautaire dans un petit patelin : Oil and Boil. Les hommes locaux, pas les femmes, préparent une très grosse marmite de tous les légumes possibles : fruit à pain, igname, feuilles de Callaloo, plantains, jus de noix de coco et j'en oublie.
Ils les font cuire lentement sur un feu de bois et ils y ajoutent de la viande. Un petit bar se trouve aussi sur place. Une primeur, Richard s'est décidé à y gouter.
Pour la photo seulement....


Grenada – Semaine 1

Du 28 juin au 5 juillet 2009

Nous sommes arrivés vers 13 heures au lagon de la capitale de l’île Grenada : Saint-Georges. Nous y avons retrouvé Bonanza qui était sur un mooring et qui nous ont avisés que l’ancrage ne tenait pas bien dans le lagon car il y avait beaucoup de débris au fond de l’eau. Roy nous a aidé à s’installer et nous voyons que Chocobo ne sont pas encore ancrés bien qu’il soit arrivé une heure avant nous. Il décide finalement de prendre le dernier mooring. Nous allons faire un tour à la nouvelle marina Port Louis, et c’est un coup de coeur. Nous décidons subito presto de passer la saison des cyclones là car ils sont à demi tarifs jusqu’au 31 octobre, ce qui nous fera environ 700.00$ canadiens par mois. La piscine, une belle douche propre, accès Wi-Fi, un environnement très agréable et deux superbes perroquets, pas très loin du centre-ville, un magasin d’alimentation tout près et aussi magasin de fournitures nautiques. Que demander de plus…

En soirée, nous allons souper avec l’équipage de Chocobo au restaurant. On en profite pour parler de nos projets immédiats. Comme je sais que Claudette aime beaucoup marcher, nous prenons rendez-vous le lendemain pour aller faire un tour de reconnaissance des environs. Ce sera un tour du centre-ville et des principaux centres d’achat et du marché public. J’y ai vu ma banque Scotia, mais pas de Mc Donald pour Richard. Au retour, c’est tout le monde à la piscine.

Mardi matin, nous partons en excursion avec Chocobo et Going South en taxi pour faire le tour d’une partie de l’île. Nous traversons la capitale et suivons la route nord près de la côte. Les paysages sont superbes et notre guide Raymond s’arrête à notre demande pour qu’on puisse prendre des photos. Notre premier arrêt : Concord Falls : on se rend au pied de la première chute et on se baigne dans cette eau claire et fraîche. C’est une très agréable sensation sur notre peau.


Notre deuxième arrêt : plantation de muscade : c’est-à-dire, un endroit où on décortique la muscade à la main pour séparer la peau, la trier et la faire sécher. C’est très impressionnant, car on se croirait aux temps des esclaves. On assiste aussi à une présentation des différentes épices qui sont cultivées sur cette île. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme l’Île aux Épices (Spices Island).


Notre troisième arrêt sera à Goyave : un village de pêcheurs surtout, mais avec une importante usine de transformation et d’expédition de la noix de muscade. On y voit tout le processus : de l’arrivée en vrac des noix de muscade, de leur séchage dans d’immenses tiroirs jusqu’à mise en sac pour l’envoi. Les noix sont retournées manuellement à tous les jours jusqu’au séchage complet. Après cette visite, on dîne dans un petit resto local. J’avais fait un sandwich à Richard, car j’étais presque certaine qu’il ne trouverait rien à son goût. Nous avons mangé très local, ragout de chèvre, de poulet ou de poisson ainsi qu’un assortiment de légumes locaux. Je me suis régalée.

En passant par la route intérieure de l’île qui est tout simplement impressionnante avec ses arbres fruitiers et ses fleurs , on s’est aussi arrêté à Grand Etang, un lac qui vient d’un cratère volcanique à plus de 1916 pieds d’altitude. Un parc ceinture cette petite étendue d’eau. Notre dernier arrêt sera dans une rhumerie. Malheureusement on ne peut la visiter car elle est actuellement en nettoyage complet. Mais… la boutique est ouverte et on en profite pour goûter à ce rhum local et à ses punchs. Et voilà, notre première visite se termine.

Mercredi, avec Claudette, je marche jusqu’à Grande Anse, la plus longue plage. On s’arrête en même temps à un petit centre de boutiques diverses. J’y vois un superbe paréo, mais comme je n’ai pas beaucoup d’argent sur moi, je reviendrai. On continue vers un centre d’achats et on revient en bus.

Le système de transport sur l’île est très impressionnant. Tu n’attends pas le bus, le bus attend après toi. Ce sont de petites fourgonnettes d’une quinzaine de personnes. Il y a le chauffeur et le guetteur-argentier. Ce dernier recherche et appelle toute personne qui marche sur la rue ou qui se dirige vers la rue principale. Il fait même arrêter le trafic pour te faire traverser et te prendre en charge. Il aide aussi les personnes âgées à monter et s’occupe de leurs sacs. Si nous avions un système aussi efficace, beaucoup de gens prendraient le transport en commun. Ils passent sans arrêt sur cette route qui nous ramène à la marina. Et de plus, cela ne coûte que 2.50$ EC, i.e. un peu moins de 1.00$ US.

Vendredi, départ en bus vers Prickley Bay. Claudette me montre un arbre que nous croyons être un calebassier. J’en prends deux. Elles sont très pesantes et je les charge dans on sac à dos. Nous marchons pour revenir et nous nous arrêtons dans tous les magasins que nous voyons. On a aussi trouvé le IGA dont tout le monde nous parle. Et c’est là aussi que de nombreux équipages se rencontrent le vendredi pour y faire leurs achats, car on y retrouve une plus grande variété de viande, fromage et charcuterie, ainsi que des produits importés.

Samedi en après-midi, c’est une rencontre de québécois autour de la piscine et du bar : Desirada, Chocobo et Oracle III. Pour souper, Richard et moi avons envie d’une pizza. On s’informe du meilleur endroit. Je me mets sur mon 36 et nous partons en autobus. On finit par trouver le resto, mais c’est comme dans nos centres d’achat : un endroit pour manger rapidement. On décide alors de ramener notre pizza au bateau. Grâce au transport génial de cette île, notre pizza est encore chaude à notre arrivée et on peut la déguster avec une bonne bouteille de vin.

Dimanche matin, Claudette, ma partenaire de marche prend l’avion pour retourner à Montréal. Je vais devoir m’en trouver une autre.

Carriacou

Du 22 au 27 juin 2009

Après une heure et demie de belle voile, nous nous sommes arrêtés à Hillsborough pour faire nos douanes. Nous avons du compléter un formulaire pour la grippe aviaire et on nous remet ensuite un mini certificat de bonne santé. On y rencontre aussi Bonanza et leurs invités. On y fait un mini-tour de ville et je vais faire une razzia de documentations au centre touristique. Par la suite, en début d’après-midi on va s’ancrer à Tyrrell Bay, là où se trouvent tous les bateaux. On y revoit beaucoup de voiliers rencontrés au cours de nos dernières navigations. Pour souper, on va faire la fête à une petite pizzéria en compagnie de Bonanza. On a passé une très belle soirée.


Mardi, on fait le tour de la mangrove et un peu d’internet en PM. Mercredi, fête de la Saint-Jean, Richard met le grand drapeau québécois. On reçoit Chocobo : Roger, Danielle et la jeune maman de Danielle : Claudette. C’est une soirée de musique québécoise en bonne compagnie. Pour souper, ils veulent essayer la pizza et on les accompagne. Encore une autre belle soirée.

Jeudi, nous sommes allés en ville en autobus. On y a fait quelques achats et on est toujours à la recherche de bouteilles de 2 litres de Pepsi. Ce qui semble rare dans cette île. Richard doit se rabattre sur du Coke : hérésie, mais il n’a pas le choix. On achète aussi 6 films DVD relativement récents pour pas cher. À notre retour, on a eu de fortes pluies et vents. On a dragué lorsque Richard a voulu aller ajouter de la chaîne à l’ancre. Il s’est fait pas mal mouillé lorsqu’il est revenu d’aller acheter son steak haché auquel il tenait beaucoup.

Vendredi, avec l’équipage de Chocobo, nous nous sommes payés un tour de l’ile. Bien sûr, je me suis extasiée sur le cimetière principal. Notre chauffeur nous a montré toutes les plantes et fruits qui poussaient et leurs utilisations, parfois médicales. Il nous a aussi fait goûter à du tamarin qu’il a pris dans une branche. On a appris beaucoup de choses. On s’est aussi arrêtés à l’hôpital qui surplombe la ville et l’île. Très belle vue en fait. Ensuite, George nous amène dans un petit village où on construit des bateaux de bois de façon traditionnelle. Pour terminer notre tour, on s’est arrêté à un petit resto local pour pas cher. Richard n’a mangé qu’un chip et une boisson gazeuse qui n’était pas du Pepsi, mais moi, je me suis régalée de cette cuisine locale avec des légumes que je n’avais jamais goûtés à date.






Samedi, en allant au quai du village, on a fait la rencontre de d’autres québécois : Jean et Monique de Désirada. Aussi, je me suis rendue compte qu’il y avait plusieurs petits commerces sur différents navires : soudeur/réparateur, bar flottant et couture/réparation. Aujourd’hui, c’est la fête des pêcheurs. Aussi, il y aura de la musique très forte toute la nuit aux bars près de la plage. Ça a duré jusqu’à 4 heures du matin.