Grenada – Semaine 1

Du 28 juin au 5 juillet 2009

Nous sommes arrivés vers 13 heures au lagon de la capitale de l’île Grenada : Saint-Georges. Nous y avons retrouvé Bonanza qui était sur un mooring et qui nous ont avisés que l’ancrage ne tenait pas bien dans le lagon car il y avait beaucoup de débris au fond de l’eau. Roy nous a aidé à s’installer et nous voyons que Chocobo ne sont pas encore ancrés bien qu’il soit arrivé une heure avant nous. Il décide finalement de prendre le dernier mooring. Nous allons faire un tour à la nouvelle marina Port Louis, et c’est un coup de coeur. Nous décidons subito presto de passer la saison des cyclones là car ils sont à demi tarifs jusqu’au 31 octobre, ce qui nous fera environ 700.00$ canadiens par mois. La piscine, une belle douche propre, accès Wi-Fi, un environnement très agréable et deux superbes perroquets, pas très loin du centre-ville, un magasin d’alimentation tout près et aussi magasin de fournitures nautiques. Que demander de plus…

En soirée, nous allons souper avec l’équipage de Chocobo au restaurant. On en profite pour parler de nos projets immédiats. Comme je sais que Claudette aime beaucoup marcher, nous prenons rendez-vous le lendemain pour aller faire un tour de reconnaissance des environs. Ce sera un tour du centre-ville et des principaux centres d’achat et du marché public. J’y ai vu ma banque Scotia, mais pas de Mc Donald pour Richard. Au retour, c’est tout le monde à la piscine.

Mardi matin, nous partons en excursion avec Chocobo et Going South en taxi pour faire le tour d’une partie de l’île. Nous traversons la capitale et suivons la route nord près de la côte. Les paysages sont superbes et notre guide Raymond s’arrête à notre demande pour qu’on puisse prendre des photos. Notre premier arrêt : Concord Falls : on se rend au pied de la première chute et on se baigne dans cette eau claire et fraîche. C’est une très agréable sensation sur notre peau.


Notre deuxième arrêt : plantation de muscade : c’est-à-dire, un endroit où on décortique la muscade à la main pour séparer la peau, la trier et la faire sécher. C’est très impressionnant, car on se croirait aux temps des esclaves. On assiste aussi à une présentation des différentes épices qui sont cultivées sur cette île. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme l’Île aux Épices (Spices Island).


Notre troisième arrêt sera à Goyave : un village de pêcheurs surtout, mais avec une importante usine de transformation et d’expédition de la noix de muscade. On y voit tout le processus : de l’arrivée en vrac des noix de muscade, de leur séchage dans d’immenses tiroirs jusqu’à mise en sac pour l’envoi. Les noix sont retournées manuellement à tous les jours jusqu’au séchage complet. Après cette visite, on dîne dans un petit resto local. J’avais fait un sandwich à Richard, car j’étais presque certaine qu’il ne trouverait rien à son goût. Nous avons mangé très local, ragout de chèvre, de poulet ou de poisson ainsi qu’un assortiment de légumes locaux. Je me suis régalée.

En passant par la route intérieure de l’île qui est tout simplement impressionnante avec ses arbres fruitiers et ses fleurs , on s’est aussi arrêté à Grand Etang, un lac qui vient d’un cratère volcanique à plus de 1916 pieds d’altitude. Un parc ceinture cette petite étendue d’eau. Notre dernier arrêt sera dans une rhumerie. Malheureusement on ne peut la visiter car elle est actuellement en nettoyage complet. Mais… la boutique est ouverte et on en profite pour goûter à ce rhum local et à ses punchs. Et voilà, notre première visite se termine.

Mercredi, avec Claudette, je marche jusqu’à Grande Anse, la plus longue plage. On s’arrête en même temps à un petit centre de boutiques diverses. J’y vois un superbe paréo, mais comme je n’ai pas beaucoup d’argent sur moi, je reviendrai. On continue vers un centre d’achats et on revient en bus.

Le système de transport sur l’île est très impressionnant. Tu n’attends pas le bus, le bus attend après toi. Ce sont de petites fourgonnettes d’une quinzaine de personnes. Il y a le chauffeur et le guetteur-argentier. Ce dernier recherche et appelle toute personne qui marche sur la rue ou qui se dirige vers la rue principale. Il fait même arrêter le trafic pour te faire traverser et te prendre en charge. Il aide aussi les personnes âgées à monter et s’occupe de leurs sacs. Si nous avions un système aussi efficace, beaucoup de gens prendraient le transport en commun. Ils passent sans arrêt sur cette route qui nous ramène à la marina. Et de plus, cela ne coûte que 2.50$ EC, i.e. un peu moins de 1.00$ US.

Vendredi, départ en bus vers Prickley Bay. Claudette me montre un arbre que nous croyons être un calebassier. J’en prends deux. Elles sont très pesantes et je les charge dans on sac à dos. Nous marchons pour revenir et nous nous arrêtons dans tous les magasins que nous voyons. On a aussi trouvé le IGA dont tout le monde nous parle. Et c’est là aussi que de nombreux équipages se rencontrent le vendredi pour y faire leurs achats, car on y retrouve une plus grande variété de viande, fromage et charcuterie, ainsi que des produits importés.

Samedi en après-midi, c’est une rencontre de québécois autour de la piscine et du bar : Desirada, Chocobo et Oracle III. Pour souper, Richard et moi avons envie d’une pizza. On s’informe du meilleur endroit. Je me mets sur mon 36 et nous partons en autobus. On finit par trouver le resto, mais c’est comme dans nos centres d’achat : un endroit pour manger rapidement. On décide alors de ramener notre pizza au bateau. Grâce au transport génial de cette île, notre pizza est encore chaude à notre arrivée et on peut la déguster avec une bonne bouteille de vin.

Dimanche matin, Claudette, ma partenaire de marche prend l’avion pour retourner à Montréal. Je vais devoir m’en trouver une autre.

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