Guadeloupe - Semaine 1

Du 11 juin au 17 juin

Nous sommes arrivés à Deshaies (au nord-ouest de la Basse-Terre) en fin de journée. Trop tard pour les procédures d’arrivée. Nous allons quand même souper à un petit resto sur le bord de la plage. Le lendemain, visite du village et allons au bureau des douanes. C’est fermé en principe ce matin, mais la jeune fille accepte de nous recevoir malgré tout. Nous sommes maintenant en règle. Nous quittons ensuite ce petit village charmant pour se diriger vers la ville de Basse-Terre, en fait vers la marina de Rivière Sens. Comme il n’y a pas de réponse à cette marina, que le vent augmente et que ça semblera très rouleur pour la nuit, nous décidons de continuer vers Pointe-à-Pitre. Vent de face qui nous suivra jusqu’à destination. Alexandre IV a de l’avance sur nous et nous aidera à trouver une bouée d’amarrage, puisque nous arrivons à la noirceur.

Le lendemain matin, nous décidons d’aller à la marina Bas-du-Fort pour quelques jours. Suite à la rencontre de la cousine Suzanne, ces quelques jours vont se transformer en quelques mois. Le tarif de la marina est acceptable. Elle nous offre la maison et la piscine lors de leurs vacances au Québec (7 semaines). Nous avons sauté sur cette belle occasion et nous pourrons visiter l’île en entier.



Samedi soir, Alexandre IV nous invitent à une soirée cinéma au Casino de Gosier. On y passe le dernier Indiana Jones. On soupera au MacDonald avant le film. Quel bonheur pour Richard.

Dimanche, c’est une sortie avec la famille sur le bateau moteur de Patrice. On fait la Rivière Salée et on se rend jusqu’à Port-Louis. Tout le monde peut faire de la bouée (trippe en forme de 8), même moi avec Suzanne au retour. On se fait gâter par les gars : notre petit drink et collation nous sont servis sur un plateau flottant, pendant que nous nous baignons avec les nouilles. Ce fut une belle journée. Mais j’ai pris trop de soleil sur le visage, en particulier sur le front.

Lundi, pendant que Richard va aider Patrice, j’en profite pour aller visiter la ville de Pointe-à-Pitre avec Josée. Que de magasins dans les rues de la ville, étals de poissons sur le quai, marché de fleurs et aussi marché de fruits et légumes vraiment pas chers.

Mardi matin, Alexandre IV nous quitte pour continuer sa route et moi, j’aurai perdu une complice et super compagne pour m’accompagner dans mes visites de villes et boutiques.

Montserrat

11 juin 2008

En quittant Nevis, nous passons du côté ouest de l'Ile de Montserrat. Sa capitale, Plymouth, a été détruite, et les deux tiers de la population de l'île ont été contraints de quitter leurs habitations en raison des éruptions du volcan de la Soufrière, qui ont commencé le 18 juillet 1995. Au fur et à mesure que nous avançons, nous commençons à voir des fumerolles sur le haut du volcan et un peu plus loin, c'est une vision apocalyptique qui nous attend. On y voit la ville entièrement détruite et des cratères géants. Une espèce de brume enfumée nous accompagne jusqu'au bout de l'île. Rendu plus loin, on ne ressent plus cette oppression, sauf que l’on observe une masse nuageuse sur le dessus de l'île.

St-Kitts et Nevis

Du 8 au 10 juin

À compl;ter

Statia (St-Eustatius)

7 juin

À completer

St-Barthelemy (St-Barth)

5 et 6 juin

À compléter

Éditorial du capitaine

Hé oui, un an déjà que l’on vit sur Marie Galante. Que le temps passe vite malgré qu’il nous semble que nous soyons partis seulement le mois passé. Ce qui retient mon attention le plus souvent c’est notre position en degrés. Nous sommes présentement au sud du 18ème parallèle et Montréal se trouve au 45è, donc 27 degrés de différence multiplié par 60 milles nautiques, et ce, sans compter la longitude. Je vous simplifie les calculs, nous avons parcouru environ 2,500 milles nautiques. Découvrir tous ces nouveaux pays et cultures différentes, d’être au soleil et à la chaleur, voir des couchers de soleil à en couper le souffle et se coucher avec un ciel chargé d’étoiles si nombreuses, incalculable. Que demander de mieux.

Une question nous est posée très souvent : « Quel est l’endroit que vous avez le plus aimé ? ». Pour l’instant, je n’ai pas de réponses précise car que se soit : l’Intra-costal, Bahamas, République Dominicaine, Puerto-Rico, Îles Vierges Américaines, Espagnoles, Britanniques et maintenant Saint-Martin. Chaque arrêt nous a fait découvrir quelque chose de nouveau, chacune des îles ou villes visitées avait son charme particulier, ses coutumes, ses paysages, les gens qui y vivent. C’est sur qu’il y a quelques endroits qui nous ont un peu plus marqués mais pas assez encore pour dire que nous y resterions de pieds fermes, de toute manière, il nous reste encore beaucoup d’endroits à découvrir et de là, peut-être, je pourrais répondre à cette question.

Autres questions aussi : « Comment la vie à bord se passe-t-elle, pas tanné ! Mangez-vous bien ? Que faites-vous dans la journée ? etc, etc... » Hé bien, premièrement nous sommes encore ensemble Lucie et moi, et nous couchons encore ensemble. Non, non, malgré l’espace restreint, mais quand même acceptable, c’est une question d’adaptation qui a été simple pour nous deux. Nourriture, que dire de, fondue chinoise, fondue fromage, pâté chinois, pâtes de toute sortes. -En somme, nous mangeons aussi bien que sur terre. Seulement, il faut prévoir à l’avance les menus, surtout pour la viande car nous n’avons pas de congélateur. Ce qu’on fait…comme tous ceux qui sont à la retraite, ils vont bien comprendre. Et pour ceux qui travaillent encore et qui connaissent sûrement un retraité, voilà la réponse. ON A PAS LE TEMPS . Si vous avez la chance de parler à ma fille Karine qui a passé 18 jours avec nous, elle saura vous l’expliquer. Elle a compris que par le temps du lever, déjeuner, faire la vaisselle, faire quelques menus travaux, vérifier la météo, écrire et préparer nos récits, nous sommes déjà rendus au diner. En après-midi, visite, plage, baignade, happy-hour, il est 18 heures. Souper et dodo vers 21 heures. Choses à remarquer et ce depuis notre départ est que notre style de vie a changé complètement. Pu de Charles Bruno, pu de Presse le matin, pu de cellulaire, pu de trafic, etc. Aussi, d’être continuellement à l’extérieur, vent et soleil à longueur de journée font en sorte que dès le coucher du soleil, nous aussi on est fatigués. Mais ça, je crois qu’il faut le vivre pour le comprendre.

Pour ce qui est de la navigation, cela dépend de chaque capitaine. Nous de notre coté, on n’a pas frappé de gros temps ou de très mauvaise condition car, nous avons toujours attendu de bonne fenêtre météo ce qui fait partie de ma façon de naviguer, (sécurité-confort). En fait, je respecte énormément mère nature et l’océan.

Je savais que l’on était pour faire des rencontres de d’autres navigateurs comme nous, mais jamais autant et surtout que les barrières linguistiques ou autres n’existent plus. Tous ces gens vivent la même expérience et nous sommes sur le même diapason. Un autre plaisir est de rencontrer des gens qui ont fait le tour de la terre (Yves Gélinas) ou qui sont partis déjà depuis plus d’une dizaine d’années. Que d’histoires et d’aventures de toute sorte à entendre et cela se fait sans envie ou appréhension.

Ok assez parlé, il faut que j’en garde pour une prochaine fois.