Guadeloupe - Carénage

Du 22 novembre au 11 décembre

Nous arrivés à l’heure prévue à Pointe-à-Pitre. Nous avons du prendre un taxi pour se rendre à la marina puisqu’il ne restait plus de voitures de location à bas prix. Dès notre arrivée sur Marie Galante II, pose du bimini et dodger pour la nuit. Le lendemain, bôme replacée, génois et grand voile remis en place et réinstallation de tous les cordages. Marie Galante aura besoin d’un bon nettoyage, intérieur comme extérieur car j’ai retrouvé de minimes tâches de moisissures. Mardi matin, direction zone technique pour procéder au carénage et mise de l’antifooling. Dès la sortie de l’eau, Richard s’est mis à enlever l’énorme couche de coquillages qui s’était formée depuis presque 5 mois. Le plus gros est fait et notre voisin, qui est en train de restaurer un vieux bateau, nous dit que ça ne vaut pas la peine de se faire chier à poser nous-mêmes la peinture antisalissure et nous réfère à Pascal qui nous le fera au fusil et que nous n’aurons qu’à préparer la coque. Pascal nous sert de conseiller technique pour procéder aux différentes étapes. Mercredi matin, on finalise le carénage au grattoir. On est tous les deux très, très sales. Richard a bousillé deux beaux T-shirts. On demande ensuite à notre Pascal si c’est OK. Et non, il faut tout enlever les traces verdâtres avec jet d’eau sous pression. Pas OK encore. Alors, ce sera au papier sablé. On commence et ça fait beaucoup de poussières noires. Un autre voisin nous conseille plutôt d’utiliser un papier sablé à l’eau et de le faire en arrosant la coque. Super, ça fonctionne très bien. Mais l’eau dégoutte sur nous et nous sommes encore plus sales que mardi, Je me demande comment on travaille, car nous sommes les seuls à être tachés de partout. Le pire semble être terminé et une bonne douche nous ravigote. Après lavage de la coque, mise en place de plastique protecteur pour la pose de la peinture enfin.

Il faut dire aussi que c’est assez désagréable d’être en hauteur, à part la vue superbe de la marina. Monte et descend l’échelle plusieurs fois par jour. De plus, nous sommes directement sous un poteau d’éclairage de la zone. Il fait clair la nuit. Par contre, nous avons fait la connaissance d’un couple français charmant, Pierre et Marianne d’Amzher Zo, qui procédaient au même travail que nous. Ils vivent en Martinique et nous nous promettons de nous revoir lorsque nous y passerons l’an prochain, car Pierre porte le même nom de famille que Richard. Un vrai petit cousin et pince sans rire.

Enfin, c’est terminé et nous retournons au quai des visiteurs pour le reste de notre séjour avec accès à l’eau chaude sur notre bateau. Nous pourrons finaliser tranquillement notre grand nettoyage avant de continuer notre aventure.

Lors d’une journée de repos, nous allons visiter le Parc Archéologique des Roches Gravées à Trois-Rivières. Ce parc était en rénovation en juillet dernier. « On y découvre, au milieu d’un chaos de roches volcaniques et d’une végétation luxuriante, les étranges témoignages laissés sur la pierre par les Indiens Arawak, occupants de l’île avant les Caraïbes. » Et c’est vrai.

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