Norman Island7 et 8 février

Après 2 heures de belle voile, arrivée à Norman Island et ancrage à The Bight. On peut faire du snorkeling tout près du bateau. Martin et moi avons vu une belle tortue au fond de l’eau ainsi que différents poissons assez spéciaux dont un poisson trompette et aussi un très laid. Par la suite, petite

marche dans un sentier qui nous donnera un beau point de vue de cette baie. Le lendemain avant-midi, visite des Caves : quelques cavernes pour faire du snorkeling. Malheureusement, il a plu tout l’après-midi. Donc repos forcé, mais Martin est retourné plonger près de la rive pour essayer de retrouver la tortue pour la photographier. Peine perdue, il ne l’a pas retrouvée.
Jost Van Dyke9 février

Nous nous arrêtons aux Indians’s pour plonger avant de continuer notre route à voile vers Jost Van Dyke. Les vents sont bons et l’allure est bonne. L’ancrage à Great Harbour a été assez laborieux et on s’y est repris à 5 ou 6 reprises

. On nous a dit que dans la dernière semaine, il y avait eu beaucoup de vents et que cela avait remué le fond. Après avoir sécurisé notre mouillage, on peut aller visiter ce très petit village et surtout la boutique de plongée par Martin et Louise. On peut même en profiter pour faire un peu d’internet qui est disponible à cet endroit.
Cane Garden Bay
10 février

Ce matin, en partant de Great Habour, on s’arrête à Little Jost Van Dyke pour se payer une visite
au Bubbly Pool. Après une marche d’une vingtaine de minutes dans un sentier, on arrive comme dans une piscine naturelle alimentée par les vagues de l’océan. Plus les vagues sont fortes, plus elles alimentent ce petit spa naturel. C’est bien agréable de se laisser prendre dans les remous.


Par la suite, nous nous dirigeons vers Cane Garden Bay. Malheureusement encore, de la pluie en après-midi. Nous devons attendre avant d’aller faire un petit tour de ville et faire quelques provisions fraiches pour nos prochains repas. Les gars vont chercher de la pizza et des frites pour le souper entre deux ondées.
Guana Island11 février

On part après le déjeuner pour se diriger vers Trellis Bay. Il y a de bons vents, avec rafales et la mer est très agitée. Après deux heures de cette navigation, on arrête à un mooring de Monkey Point pour se reposer. Il y a plus loin une belle plage et la mer y est plus calme. On décide donc de se diriger à White Bay et d’y passer la nuit. On est retourné à Monkey Point en dinghy pour faire un peu de plongée. L’eau est un peu brouillée à cause des forts vents de ces derniers jours. Plus tard, petite promenade sur une superbe plage qui appartient à un petit hôtel privé.
Assistance à un voilier en difficulté.
Lors de notre apéro journalier, on observe un voilier qui a une allure un peu erratique. Il va et vient dans la baie sans se décider à mettre l’ancre. Il est toujours à voile. On pense qu’il se pratique à faire des manœuvres. La noirceur arrive et ce voilier, maintenant avec ses feux de navigation, continue toujours son va-et-vient. Ça devient vraiment anormal. Ça me tente d’ouvrir la radio et Louise me persuade de le faire. Dès l’ouverture, on entend une demande d’assistance à la U.S. Coast Guard pour un voilier en difficulté à White Bay. On est sur que c’est notre voilier bizarre. Un catamaran, voisin de nous, avise la U.S.C.G. qu’ils envoient deux de leurs équipiers pour aller aider ce bateau. On les voit passer, mais ils se dirigent vers le mauvais bateau, déjà à un mooring. Richard les avise que le bateau est plutôt vers l’ouest. Ils ont de la difficulté à le trouver. En fin de compte, Martin avec une dernière gorgée de vin enfilée à toute vitesse, Richard, avec une bouchée de son hamberger (pour ceux qui me connaissent, il ne restera rien de ce hamberger à son retour) et moi allant leur chercher des vestes de sauvetage, lampe frontale et lumière, nos deux preux chevaliers se portent à la rescousse de ce voilier. Richard avise la Coast Guard qu’il se dirige vers la navire en difficulté. À leur arrivée, un bateau à moteur du petit hôtel privé l’a pris en remorquage et l’amène vers un mooring sécurisé. Mais la C.G. veut absolument que quelqu’un vérifie s’il n’y a pas d’entrée d’eau. Alors Richard demande la permission de monter et fait ouvrir toutes les cales. Effectivement, il y a de l’eau, mais les passagers, un peu en état de choc, disent que c’est normal. Il leur demande de faire partir régulièrement leur pompe, mais le navire n’est pas en danger immédiat. Richard continue de communiquer avec la C.G. puisque le capitaine semble avoir de la difficulté avec la langue anglaise.
Pendant tout ce temps, Louise et moi écoutions attentivement toutes les conversations radio (Ça y est, Marie Galante est sur la map) et nous avions bien hâte de savoir ce qui était arrivé. C’était un bateau de location, parti de Virgin Gorda, un cablot s’est pris dans son arbre d’hélice ce qui lui à fait perdre son moteur, de plus il ne pouvait pas fermer complètement leur genois, autre problème. Alors il se sont retrouvé à naviguer seulement à la voile et à cause de certaines manœuvres, il ont accroché un rocher en voulant mettre l’ancre à White Bay, d’où ils ont finalement fait appel au secours.
On vous laisse sur cette aventure et la suite du voyage vous sera donnée plus tard.